
Itinéraire
C’est Jubéa qui a trouvé l’idée sur un site web, c’est toujours enrichissant de reprendre sur les expériences des autres. Comme on prévoyait de partir depuis La Cavalerie, ne pas descendre à Saint-Geniez-de-Bertrand ni à Millau, sauf en cas d’intempérie… J’ai repris la trace GR sur MonGR et j’ai redécoupé les étapes depuis notre point de départ (qui est après La Cavalerie) une tâche que j’adore faire ! Lors de la préparation on constate immédiatement que le Larzac brille par l’absence de point d’eau, nous comptons beaucoup sur nos gourdes filtrantes et les éventuels abreuvoirs croisés, Tu verras que c’était une erreur…
Motre parcours jour par jour
- Point de départ – Point de bivouac → 19,535 km ↑525 m D+ ↓510 m D-
- Point de bivouac – Eco-Camping du Larzac → 11,232 km ↑157 m D+ ↓162 m D-
- Eco-Camping du Larzac – Nant → 24,429 km ↑363 m D+ ↓665 m D-
- Nant – La Couvertoirade → 19,721 km ↑537 m D+ ↓217 m D-
- La Couvertoirade – L’Hospitalet-du-Larzac → 24,857 km ↑423 m D+ ↓417 m D-
- L’Hospitalet-du-Larzac – Point d’arrivée → 19,337 km ↑406 m D+ ↓314 m D-
Un total arrondi de 119 km et 2 411 m de dénivelé D+ et 2 285 m D-
Précision : la différence entre le D+ et le D- est que le premier jour mon GPS est tombé en panne de piles et que pour le premier jour j’ai donc pris les données enregistrées par mon ordiphone qui est beaucoup moins précis, pas d’étalonnage possible.
Équipement
Tout le détail est le fichier « Ma_Liste_Larzac.pdf » téléchargeable.
Petite modification de poids à la dernière minute : si mon sac faisait bien 10 101 g juste avant de partir j’y ai ajouté ma liseuse qui fait 286 g avec sa house de protection, ce qui fait un sac à dos de 10 387 g, nourriture comprise mais sans eau.
Conseils
Condition physique.
J’ai tendance à penser que dès l’instant où il n’y a pas de difficultés techniques particulières (escalade, neige, etc.) ça reste à la portée de tout le monde, c’est juste une question de rythme (4, 5, 6 ou 7 jours ou plus, ça n’a pas d’importance). Tout de même attention au soleil, de mi-juin à fin août ça cogne fort et il y a peu d’ombre sur les causses.
Logistique
Entre La Cavalerie et l’Éco-Camping du Larzac il n’y a ni eau, ni hébergement à moins de redescendre sur Saint-Geniez-de-Bertrand ou Millau. Ensuite il y a des campings, hébergement et ravitaillement à chaque étape. Attention, à l’Éco-Camping du Larzac il n’y avait pas de bouteille d’eau (si vous avez besoin d’un contenant supplémentaire). Parfois les traces du GR sont peu, voire pas visibles.
Sécurité
Informe toujours quelqu’un de ton entourage de ton itinéraire. Dans ta trousse de secours, n’oublie pas les pansements, les antiseptiques, tes médicaments personnels si tu suis un traitement, ainsi que ton ordonnance. Pense également au sifflet !
Tu as lu jusqu’ici, c’est parti, on démarre la randonnée !
Jour 1 : De notre hébergement au point de bivouac, 19,535 km, D+525 m

Je pars avec 1,5 l dans la poche à eau, 1 l dans ma gourde filtrante et 75 cl dans une petite bouteille, ce qui fait 3,25 l d’eau (3,25 kg) pour les deux jours, nous espérons croiser des abreuvoirs à mouton ou des « lavognes[1] ».
Assez tôt nous passons par un chemin bordé de buis (Buxus), je n’en ai jamais vu avec des pieds aussi gros ils sont certainement plus que centenaires, mais aussi des nuées de Pyrales du buis (Cydalima perspectalis), je n’en ai jamais vu autant !
À environ 3 km de la ferme fortifiée « Les Brouzes » se pause un choix, soit continuer tout droit par un tronçon d’un GRP ou continuer le GR71D sur la gauche et longer l’autoroute sur près d’un kilomètre. Nous optons pour continuer tout droit et quitter le GRP pour nous rendre au point culminant « Malmont 805 m » où se trouve une antenne. De l’autre côté de l’antenne, plein nord sur un sentier à peine visible absent des cartes IGN mais présent sur OsmAnd, nous rejoignons le sentier noir de la carte IGN à l’Est du point 794, puis rejoignons le GR71D au niveau du « Cirque du Boundoulaou ». Nous passons plusieurs magnifiques points de vue (Cap de Coste, Croix du Pas Destrech, La Pente de la Grande…). Nous quittons le GR pour l’Oppidum de la Granède[2] où à l’Ouest on a un magnifique point de vu sur « La Granède ». Nous nous posons dans les environs dans un magnifique coin de bivouac.
Sur les cinq derniers kilomètres je me suis senti mal (cumul de plusieurs nuits d’insomnies, plus chaleur, efforts) m’obligeant à plusieurs petites pauses.
Nous dormons à la belle étoile sous un ciel dégagé !



Crédit Photo ©Jubéa
Jour 2 : De Point de bivouac à l’Éco-Camping du Larzac, 11,232 km, D+157 m

Nous reprenons le GR en balcon, passons la ferme de Potensac, peu après nous empruntons un chemin sous une voûte de buis (la bouissière) et nuée de pyrales, nous continuons jusqu’à Saint-Martin-du-Larzac où se trouve une petite chapelle.
Depuis notre départ la veille nous n’avons croisé aucun point d’eau, juste un abreuvoir ce matin mais séparé de nous par une clôture de barbelé sur monté de câbles électrifiés, donc inaccessible.
À Saint-Martin-du-Larzac nous toquons à une porte et un monsieur nous remplis généreusement nos gourdes. Plus loin nous passons devant la ferme troglodytique des Baumes[3].
Nous arrivons à l’Éco-camping du Larzac à Cun, petite épicerie, accueil sympathique, nous y avons pris une petite structure en bois avec deux lits.
Les rencontres :
Sacha, très belle rencontre, une marcheuse solitaire d’exception, tente/tarp, réchaud à alcool, a de nombreuse randos à son actif. Fait le Tour du Larzac, est partie de La Couvertoirade,demain sera son avant-dernière étape.
Un duo, deux sympathiques hommes qui comme nous font une randonnée par an en duo, l’un des deux est plus expérimenté et a du matériel technique. Le monde est petit, le frère du second connaît et est ami de mon pote libraire. Ils font le tour du Larzac mais en passant part des hébergements « confort ».



Jour 3 : de l’Éco-Camping du Larzac à Nant, 24,429 km, D+363 m

Nous partons tôt, quoique moins tôt que nous espérions, Sacha est déjà partie avant même que nous nous levions et le duo d’amis, une trentaine de minutes avant nous.
À partir de là je partirai chaque jour chargé de minimum 4,5 l d’eau.
Le GR est plat sur deux kilomètres pour remonter d’une trentaine de mètres sur un kilomètre pour redescendre d’une centaine de mètres sur deux kilomètre. On passe devant la ferme Le Tournet et au point le plus bas la ferme Le Sot ensuite ça remonte de nouveau de 135 m sur un plus de 4 km. Dans cette montée herbeuse nous laissons sur notre droite « Les Sourzials », nous longeons les chaos ruiniformes des « Anouts », passons entre les « Rocs du Bartas » et le « Roc Rouge » pour arriver au point culminant qui est Montredon. Jusqu’au point/carrefour 821 le GR le sentier traverse bois et pâtures, puis une piste qui rejoint la route venant Montredon. Au niveau de la ferme des Homs (culture et vente de plantes aromatiques médicinales) nous doublons le duo d’amis. Nous passons devant les ruines historiques « Baylet ». 4 km plus loin nous faisons une pause et le duo nous double. Après la Grotte du Bout de Côte le chemin descend de plus en plus sur un sentier de pierre le long du Ravin de Vallongue pour arriver au Camping Les Vernèdes à Nant[4]. Dans la descente nous nous arrêtons quelques instants pour discuter avec Sacha qui fait une pause café. Accueil au camping vraiment sympa, très familiale, nous nous y sentons bien. Tente à l’ombre, celle de Sacha est en face de nous de l’autre côté du sentier près de la rivière. Nous visitons la ville faisons quelques achats. Nous passons une bonne nuit.



Jour 4 : de Nant à La Couvertoirade, 19,721 km, D+537 m

Sacha a tout plié, rangé et partie environ 30 minutes avant nous.
Nous sortons de Nant par la D99 sur presque 1 km puis un chemin vers Le Liquier, ensuite un chemin de terre par endroit empierré qui passe au-dessus du hameau de Frayssinet-Bas sur notre gauche. Nous continuons sur la plaine jusqu’à la plate-forme d’une voie ferrée désaffectée[5]. Nous passons par La Barraque Froide, nous laissons le calvaire sur notre droite et empruntons un chemin plus étroit et le suivre sur 1,8 km pour rejoindre la petite route de Gaillac que nous traversons. Le chemin nous mène jusqu’à La Couvertoirade[6]. Nous passons juste avant d’arriver devant une Lavogne.
Nous nous rendons au gîte d’étape Gîte de la Cité dans lequel nous avons réservé en chemin, tout juste à temps car il ne restait que deux places dans un dortoir, nous y sommes avec des cycliste qui font de l’itinérance avec portage de valise.
Nous visitons la ville, et le soir c’est la fête de la musique, alors c’est soirée banquet avec des musiciens, des chants (locaux mais aussi des années 70 ainsi que d’autres à la thématique des boissons (ha le petit vin blanc, etc.). Repas (entrée, plat, fromage et dessert[7]*) à 12,50 €, Bref nous avons passé une excellente soirée.



Jour 5 : La Couvertoirade à L’Hospitalet-de-Larzac, 24,857 km, D+423 m

Le matin nous prenons un petit déjeuner copieux au gîte, l’ambiance est très sympa, le maître des lieux aussi, c’est convivial et familial.
Nous récupérons le GR une piste qui nous mène jusqu’à la Salvetat, mais avant en chemin nous entendons des coassements sur notre gauche, nous nous y rendons et découvrons une magnifique lavogne très bien entretenue. Dès le début nous doublons un groupe de randonneurs (un homme et quatre femmes), qui nous redoublerons et que l’on redoublera et ainsi de suite jusqu’au début de l’ancienne voie ferrée, ça tisse des liens, des sourires, des blagues...
Après Salvetat nous empruntons une « bouissière » (chemin entre des haies de buis) pour rejoindre un large chemin d’exploitation qui oblique nord-ouest vers la ferme du Cun, puis le chemin vers La Blaquèrerie[8]. Sur un sentier à travers buis et genévriers nous passons devant la ferme abandonnée de Fontvive et remonter vers l’ancienne voie ferrée[9].
À environ 1 km nous décidons de quitter l’ancienne voie ferrée et couper plei nord pour rejoindre un chemin qui nous mène au Site Naturel des Canalettes[10], un lieu magnifique avec un côté féérique où il y règne une fraîcheur inattendue et bienvenue.
Nous reprenons un sentier large qui nous mène à l’ancienne voie ferrée, très rectiligne, un peu ennuyeuse jusqu’au Camping Au Tour de l’Aveyron à L’Hospitalet-du-Larzac[11]*.
Accueil sympathique, nous optons pour une tente déjà montée avec deux matelas pour partir très tôt le matin



Jour 6 : de L’Hospitalet-du-Larzac à notre hébergement, 19,337 km, D+406 m

Nous partons tôt, le jour pointe et le soleil n’est pas encore levé. Nous empruntons une piste forestière pour se diriger vers le bois de Carron. La piste s’élève sous les arbres par plusieurs virages, à la sortie une petite chapelle Saint-Amans restaurée. Puis, par « la plaine du Temple » nous arrivons rapidement à La Cavalerie[12] que nous prenons le temps de visiter, nous comptions y prendre le petit déjeuner mais tout est encore fermé. Par contre la sortie de la ville n’est pas très intéressante.
Le sentier de terre nous fait passer à côté d’un dolmen sur notre droite mais inaccessible, deux clôtures nous en séparent. Le chemin devient empierré et nous mène vers la plantation du Bicentenaire de la Révolution[13] que nous longeons. Nous longeons un chemin de crête qui donne une vue sur les ruiniformes du Rajal del Gorp[14]*
Nous arrivons rapidement à notre point d’arrivée.
Fin des 6 jours reste mes réflexion et la conclusion.



Réflexions
Randonner à deux : Cela demande des concessions. Jubéa aime arriver tôt pour se doucher et laver son linge, tandis que je préfère parfois faire une sieste en attendant que le soleil décline et éviter le cagnard, quitte à laver plus tard et faire sécher sur mon sac. Il faut donc trouver un équilibre, ce qui, heureusement, s’est fait naturellement, sans même en parler. Une bonne entente fait toute la différence.
À deux je n’écris pas sur mon carnet le soir, je privilégie les discussions.
Les regrets : je savais qu’il y avait beaucoup à découvrir, mais nous sommes parfois passés à côté de certains points d’intérêt. Pour une prochaine fois, j’emporterai un topo-guide ou, mieux encore, je préparerai des « waypoints » sur la trace GPS pour être sûr de ne rien rater.
Conclusion
C’est une chouette randonnée que j’ai beaucoup appréciée entre causses arides, falaises et ciel, que de beaux paysages, sans oublier les sites historiques.
Malgré l’absence de points d’eau et un ensoleillement intense, cette randonnée reste accessible à tous, à condition de bien se préparer, de respecter son rythme et surtout porter son eau. Sur ces 6 jours nous avons croisé très peu de randonneurs, ce qui me va très bien, ce qui n’empêche, comme à chaque randonnée de faire de belles rencontres.
N’hésite pas à chausser tes chaussures, prendre ton sac et vivre ta propre aventure, sans oublier tes gourdes.
Tu as fait cette randonnée, ou tu souhaites la faire, ou encore tu as des questions ou d’autres expériences à partager… Les commentaires sont là pour ça !
Le billet « Le Tour du Larzac en 6 jours » est apparu en premier sur le blog de Sima78.
Note(s)
- ^ Une lavogne est une petite retenue d'eau artificielle, typique des causses du Larzac et d'autres régions calcaires du sud de la France. Ces réservoirs peu profonds sont conçus pour recueillir et retenir l'eau de pluie, principalement pour abreuver les troupeaux. Les lavognes sont souvent de forme circulaire et sont construites en creusant légèrement le sol calcaire, puis en le recouvrant d'argile pour rendre l'étendue étanche et permettre la rétention de l'eau. Elles jouent un rôle important dans l'élevage ovin, caractéristique de cette région aride.
- ^ L’Oppidum de la Granède, situé sur le plateau du Larzac, est un site archéologique typique des oppida gaulois. Construit entre le IIe et le Ier siècle avant notre ère, il est notable pour son emplacement stratégique offrant une vue panoramique, servant de point de défense et de centre politique, économique et social pour les communautés gauloises.
- ^ La ferme troglodytique des Baumes, située dans le Larzac, illustre l’habitat troglodytique où des espaces de vie étaient creusés dans la roche. Ces structures, utilisées pour leur isolation naturelle, servaient d’habitations, d’étables et de lieux de stockage. Datant souvent du Moyen Âge à l’époque moderne, elles reflètent la vie rurale et l’adaptation ingénieuse des populations à leur environnement. Aujourd’hui, ces sites sont préservés pour leur valeur historique et culturelle, offrant un aperçu des modes de vie traditionnels de la région.
- ^ Nant : le village de Nant, installé au milieu d’un large bassin au confluent de la Dourbie et du Durzon, grâce à l’œuvre entreprise par les premiers moines (Xe siècle) et les bénédictins (XIIe siècle), se transforma en « Jardin du Rouergue ». Son abbatiale (XIIe siècle) ressemble à une forteresse.L’ancienne église Saint-Jacques (XIVe siècle) de style gothique méridional, les maisons porches et les vieilles portes le long des rues tortueuses méritent un détour ainsi que la halle à cinq arcades du XVIIIe siècle.
- ^ la plate-forme d’une voie ferrée désaffectée : Tous les travaux d’infrastructure, ouvrages d’art, ainsi que les gares avaient été réalisés au début du siècle.
- ^ La Couvertoirade : village templier dont l’enceinte est quasiment intacte. L’ensemble de l’architecture défensive a été préservée et mise en valeur. Cédé aux Templiers au XIIe siècle, le village releva de la Commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon, puis des Hospitaliers qui le fortifièrent au milieu du XVe siècle. Il connut une période de prospérité du XVe au XVIIe siècle qui se traduisit par la construction de belles maisons encore visibles de part et d’autre de la rue principale qui unit les portes haute et basse.
- ^ La flaune, ou flausona en occitan ou flauna en occitan rouergat, est une pâtisserie de ménage de la cuisine rouergate (aveyronnaise), à mi-chemin entre le cheesecake et le flan pâtissier.
- ^ La Blaquèrerie : au centre du village, maison avec des tours crénelées et un four. Église du XVIIIe siècle à chevet pentagonal.
- ^ Cette ligne SNCF désaffectée devait relier Albi au Vigan (Gard). Depuis Albi, elle suivait la vallée du Tarn et du Dourdou jusqu’à Saint-Affrique pour ensuite, par la vallée du Cernon, remonter sur le plateau du Larzac et rejoindre Le Vigan par la vallée de la Vis et de l’Arre. La ligne entre Le Vigan et Tournemire s’étend sur 60 km et compte 32 tunnels et 12 viaducs. Elle a été inaugurée en 1896, le transport des voyageurs fut fermé en 1935 et celui des marchandises en 1955. Entre L’Hospitalet-du-Larzac et La Bastide-Pradines, la voie est actuellement exploitée en vélorail et train touristique au départ de la gare de Sainte-Eulalie-de-Cernon.
- ^ Le Site Naturel des Canalettes est un magnifique canyon creusé dans les calcaires du Causse du Larzac, en Aveyron. Ce paysage karstique est caractérisé par des gorges étroites, des falaises sculptées par l’érosion et des formations rocheuses spectaculaires.Le site est également connu pour ses phénomènes géologiques, comme les marmites de géant et les cavités naturelles.
- ^ L’Hospitalet-du-Larzac : ancienne étape avec un hôpital pour les voyageurs qui se rendaient à Millau et qui redoutaient la traversée du Causse. Les maisons du village se groupent autour d’une grande place et d’une fontaine alimentant un lavoir. Église du XIXe siècle et vierge en bois du XVIe siècle.
- ^ La Cavalerie : ce village d’origine templier possède encore côté nord un vestige, bien restauré, de son enceinte fortifiée du XVe siècle (courtine de 90 m de long). À proximité du bourg est installé un camp militaire accueillant depuis 2016 la 13e demi-brigade de la Légion Étrangère, avec un effectif de 1 200 légionnaires.
- ^ Cette plantation de conifères a été réalisée le 25 novembre 1989 par 1 789 enfants des écoles de Millau qui ont planté ce jour-là 1 789 arbres de la liberté en formant le nombre 1989 (symbole de la commémoration du bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l’homme).
- ^ Les « ruiniformes du Rajal del Gorp » sont des formations rocheuses caractéristiques situées sur le causse du Larzac, dans le département de l’Aveyron en France. Ces formations sont le résultat de millions d’années d’érosion par l’eau et le vent, sculptant des paysages calcaires en formes spectaculaires et parfois étranges, évoquant des ruines d’où leur nom « ruiniformes ».
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