L’incident initial.

Donc un peu d’historique pour comprendre la finalité. J’avais un potager où le soir nous faisions un repas en famille autour du barbecue et terminions par une balade sur les alentours (entre prairies et zones boisées). Pour ces activités (jardinage, balades) à cette époque, j’étais toujours pieds-nus.

Puis un soir lors de nos balades nocturnes je sens quelque chose me rentrer dans le pied (une épine, bout de bois, etc.). nous terminons notre promenade, moi boitillant.
À la maison après la douche je regarde mon pied, charcute avec une aiguille, ne vois rien de particulier.
Je laisse couler, le temps passe, la douleur aussi et tout semble aller pour le mieux.

Puis retour de douleurs

Comme un caillou dans la chaussure, c’est pénible, ça fait mal…
Je vais voir mon médecin qui me dit il y a une excroissance dure, voici une ordonnance pour un podologue et le cas échéant une autre pour un dermatologue. Si ce n’est pas résolu, revenez je vous donnerais une ordonnance pour une radio… (on aurait dû commencer par cela, mais bon.).

Premiers soins

Je vais voir la podologue, une vraie pro ! Elle grattouille un peu puis me dit : je ne sais ce que c’est mais c’est pas de mon ressort, puisque vous avez une ordonnance pour le dermatologue allez-y et voyez ce qu’il vous dit !
Je vais donc chez la dermatologue, ha la connasse ! Pardon ça m’a échappé. Elle me dit c’est une verrue plantaire?!
Je lui fais part de mes doutes et lui donne l’historique…
Non, c’est une verrue plantaire, on la brûle à l’azote et tout sera fini.

Bon, je laisse faire, je ne suis pas médecin.

Trois jours plus tard, les douleurs sont insoutenables, ça s’est empiré et retourne la voir, lui re-explique l’historique d’un possible corps étranger…

Elle : non, la verrue est résistante, on va la rebrûler à l’azote.
Moi : vous êtes certaine ?

Bref je fais confiance sans conviction, seconde brûlure à l’azote.

Résultat ! Trois jours plus tard je me retrouve aux urgences, impossible de poser le pied.

Deuxième soin

Aux urgences… Radios du pied et le chirurgien de permanence : vous avez un kyste autour d’un corps étranger, mais c’est quoi les dégâts autour ?
Je lui explique.

Il me dit qu’on va devoir anesthésier localement pour enlever le corps étranger, que ça fait très mal la piqûre, etc.
Moi : pas de souci, je ne suis pas douillet, allez-y !
Il appelle deux infirmiers, de gros bras, l’un me bloque le mollet, l’autre le pied.
Et là je comprends, ça fait vraiment mal, sans les deux gros bras j’aurai bougé !
Anesthésié localement le chirurgien me dit j’enlève le kyste mais suis obligé de curer plus large à cause des dégâts liés aux brûlures. Merci connasse de dermato !

Parenthèse

Quand je dis connasse, il n’y a pas là de sexisme. Dans tous les corps de métier on retrouve tout le panel de la société, quel que soit le sexe, le genre, et de fait le métier. Dans tous les corps de métier on retrouve des gens pro, consciencieux, c’est la majorité, heureusement mais aussi, des incompétents, des escrocs, des voleurs, etc.

Bref, aujourd’hui

J’ai des douleurs qui surviennent pile poil, là où l’on m’a charcuté le pied et quand cela survient, je ne peux plus marcher. C’est une véritable source d’appréhension pour mes randonnées. Mais je vais faire avec ! Du moins essayer !