Sima78 - Mot-clé - Livres<p>Linux - Logiciel libre - Randonnées et autres.</p>2024-03-28T20:50:49+01:00Sima78urn:md5:ac998da534fd2e53a15e0e4882301d91DotclearLittérature - L-enrage de Sorj Chalandonurn:md5:7f0997635403a149f29aab1c96badbd42024-03-20T08:30:00+01:002024-03-20T08:30:00+01:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure class="media-left"><img alt="L'Enragé de Sorj Chalandon sur le blog de Sima78, févr. 2024" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/enrage-couverture.jpg" />
<figcaption>L'Enragé de Sorj Chalandon</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – L’enragé de Sorj Chalandon (2023)</h3>
<p><strong>EAN :</strong> 9782246834670<br />
416 pages<br />
<strong>Éditions :</strong> Grasset</p>
<p><strong>L’histoire se déroule pendant l’entre-deux-guerres sur l’île de Belle-Île-en-Mer</strong>. On y suit le parcours de Jules Bonneau, un jeune garçon surnommé "la teigne". Originaire de Mayenne, Jules est abandonné par sa mère à l’âge de cinq ans. Son père, accablé par l’alcoolisme et incapable de s’occuper de lui, le confie alors à ses propres parents : <em>mes grands-parents ne m’ont pas accueilli. Ils m’ont installé dans un coin de la cuisine, près des escaliers qui menaient au cellier. {…] À table, le morceau de lard était à lui, les légumes pour sa femme et le reste pour moi.</em></p> <p><strong>À l’âge de sept ans, affamé, il se retrouve à voler trois œufs.</strong> À treize ans, il est appréhendé avec deux de ses amis, pour l’incendie d’un atelier de couture, lui n’a rien fait, il les accompagnait. Ni son père ni ses grands-parents ne se présentent pour le récupérer lors de son audience chez le juge. Il est alors envoyé à <strong>la Colonie pénitentiaire de Haute-Boulogne sur Belle-Île-en-Mer</strong>.<br />
Un bagne regroupant les adolescents jusqu’à leur majorité (21 ans) sans distinction d’âge ni de délit… Des plus jeunes aux libérables, enfants abandonnés, orphelins innocents, vagabonds, de l’assassin au voleur de pommes, le violeur avec sa proie. Jules est témoin et subit la violence quotidienne et inimaginable, surtout des "<strong>gaffes</strong><sup data-footnote-id="tyozk"><a href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2024/02/22/Litt%C3%A9rature-L-enrage-de-Sorj-Chalandon#footnote-1" id="footnote-marker-1-1" rel="footnote">[1]</a></sup>" de cet univers carcéral.</p>
<p><strong>Belle-Île-en-Mer (1934) le centre pénitentiaire pour mineurs est en ébullition</strong>. 56 enfants, meurtris par la vie et reclus dans cet environnement carcéral, se rebellent et s’évadent. Parmi eux, <strong>Jules</strong>, "<strong>La Teigne</strong>", "<strong>l’Enragé</strong>", hanté par les violences d’une enfance brisée, traqué par les autorités, les habitants et même les touristes, il erre sur l’île, nourrissant une rage contre un monde qui l’a broyé et rejeté. 55 enfants seront repris tous, sauf un, Jules. De cette <strong><a href="http://penselibre.org/spip.php?article120" hreflang="fr" target="_blank" title="Chasse à l'enfant de Jacques Prévert">"Chasse à l’enfant" Jacques Prévert </a></strong>en a fait un poème.</p>
<p><strong>Jules fera la rencontre de Ronan</strong>, patron de la chaloupe sardinière Sainte-Sophie, de <strong>Sophie épouse de Ronan</strong> et tout l’équipage de la chaloupe.</p>
<p><strong>J’arrête là, je ne vous en dis pas plus, c’est déjà trop</strong>… J’espère vous laisser dans l’envie de découvrir ce véritable coup de cœur, ce page-turner. Et qu’il vous transportera comme il m’a transporté.</p>
<p><strong>Pour résumer, l’histoire est à la fois tragique et vibrante d’espoir</strong> où l’on suit Jules, "<strong>la teigne</strong>", "<strong>l’enragé</strong>", se débattre contre ses démons, tiraillé entre désir de vengeance et la la possibilité de retrouver la paix. Des personnages complexes et bouleversants, certains attachants d’autres repoussants, <strong>Jules, avec toute sa complxité… on ne peut que s’y attacher</strong>. Sorj Chalandon, lui-même marqué par son enfance difficile, construit ce personnage de Jules avec une force et une authenticité bouleversantes. <strong>Sorj met en lumière une page sombre de l’histoire française.</strong></p>
<p>Cet article vous a plu, ou pas… Vous avez lu le livre, ou pas… Vous l’avez aimé, ou pas… Ce billet vous a donné envie de le lire, ou pas… Exprimez-vous dans les commentaires.</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" herflang="fr" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2024/02/22/Litt%C3%A9rature-L-enrage-de-Sorj-Chalandon" title="Littérature – L’enragé de Sorj Chalandon (2023) sur le blog de Sima78">Littérature – L’enragé de Sorj Chalandon (2023)</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" hreflang="fr" target="_blank" title="Blog de Sima78">Sima78</a>.</p>
<section class="footnotes">
<header>
<h4>Note(s)</h4>
</header>
<ol>
<li data-footnote-id="tyozk" id="footnote-1"><sup><a href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2024/02/22/Litt%C3%A9rature-L-enrage-de-Sorj-Chalandon#footnote-marker-1-1">^</a> </sup><cite>ATILF → <strong>GAFFE</strong>, subst.<br />
<em><strong>Argotique</strong></em><br />
A. – <em>Subst. masc. Sentinelle, guetteur. Les gaffes (...) sont placés à leur poste (A. HUMBERT, Mon bagne, 1880, chap. II, f. 115).<br />
– En partic. Gardien de prison. C’est en moi qu’il me boucle et c’est jusqu’à perpète Ce gâfe de vingt ans! Un seul geste son œil, ses cheveux dans les dents : Mon cœur s’ouvre et le gâfe avec un cri de fête M’empoisonne dedans (GENÊT, Poèmes, 1948, p. 33).</em><br />
<em><strong>Syn.</strong> → Ici, dans le texte - <strong>Maton</strong></em></cite></li>
</ol>
</section>https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2024/02/22/Litt%C3%A9rature-L-enrage-de-Sorj-Chalandon#comment-formhttps://sima78.chispa.fr/index.php?feed/atom/comments/271Littérature - Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin (2018)urn:md5:4c23cceaf66c5067fe6b5815591176502024-02-28T08:30:00+01:002024-02-28T08:30:00+01:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure class="media-left"><img alt="Couverture du livre &quot;changer l'eau des fleurs&quot;, janv. 2024" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/Changer_l_eau_des_fleurs.jpg" />
<figcaption>Changer l'eau des fleurs</figcaption>
</figure>
<h3>"Changer l’eau des fleurs" est un roman poignant écrit par Valérie Perrin.</h3>
<p><strong>EAN :</strong> 9782226403049<br />
560 pages<br />
<strong>Éditions :</strong> Albin Michel</p>
<p><strong>Vous qui me suivez</strong>, vous savez que je réserve cette catégorie exclusivement à mes coups de cœur littéraires. Celui-ci remonte à l’année précédente, en septembre 2023. Quelques mois auparavant, j’avais déjà été séduit par une œuvre de cette écrivaine avec "<a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2023/07/02/Litt%C3%A9rature-Les-oubli%C3%A9s-du-dimanche-de-Val%C3%A9rie-Perrin" hreflang="fr" target="_blank" title="Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin">Les oubliés du dimanche</a>".<br />
Deux livres de la même plume, deux coups de cœur distincts, une coïncidence qui se présente rarement.</p>
<p><strong>L’histoire tourne autour de Violette Toussaint</strong>, une gardienne de cimetière solitaire qui entretient un lien profond avec les défunts dont elle prend soin. À travers des flashbacks habilement intégrés, l’auteure dévoile progressivement le passé tumultueux de Violette, révélant des secrets douloureux et des relations complexes.</p> <p><strong>Les personnages sont richement développés</strong>, chacun avec ses propres blessures et cicatrices, ce qui rend leur parcours d’autant plus touchant. La complexité psychologique des personnages donne de la profondeur à l’histoire. Valérie Perrin réussit à aborder des thèmes sombres tout en insufflant une certaine dose d’optimisme et d’humanité à l’ensemble. L’utilisation de l’environnement du cimetière comme toile de fond ajoute une atmosphère unique au récit, créant un contraste intéressant entre la mort et la vie.</p>
<p><strong>"Changer l’eau des fleurs"</strong> de Valérie Perrin est un roman qui <strong>marie habilement la beauté de la langue avec une histoire émotionnellement riche</strong>. Les personnages mémorables et l’intrigue bien construite font de ce livre une lecture inoubliable pour ceux qui apprécient les récits touchants et profonds. <strong>Je recommande vivement ce livre.</strong></p>
<p><strong>Avez-vous lu ce livre ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?</strong></p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2024/01/25/Litt%C3%A9rature-Changer-l%E2%80%99eau-des-fleurs-de-Val%C3%A9rie-Perrin-%282018%29" hreflang="fr" title="Changer l'eau des fleurs de Valérie Perrin">Littérature – Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin (2019)</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" hreflang="fr" target="_blank" title="Sima78">Sima78</a>.</p>Littérature - Sarah Marquisurn:md5:8f6f66e59c5681fb64f6c8ba69de3c8a2023-08-02T08:30:00+02:002023-08-06T18:48:12+02:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<h3>Littérature – Sarah Marquis</h3>
<p>Habituellement je parle dans cette catégorie que de mes coups cœurs littéraires, ce ne sera pas le cas dans ce billet car j’ai lu deux de ses livres qui m’ont laissé deux appréciations distinctes.</p>
<p><strong>Qui est Sarah Marquis ?</strong><br />
Sarah Marquis est une aventurière hors pair, connue pour ses expéditions en solitaire à travers des territoires sauvages et hostiles à travers le monde. Elle a passé une grande partie de sa vie à explorer des régions reculées et inaccessibles, repoussant les limites de l’endurance humaine. Malheureusement beaucoup moins médiatisé que d’autres aventuriers. J’ai une grande admiration et un immense respect pour ce qu’elle fait !</p> <h3>Sarah Marquis écrivaine</h3>
<p>Elle a écrit plusieurs livres, je n’en ai lu que deux qui m’ont laissé deux ressentis différents. J’ai tout de suite fait abstraction du style qui pour moi (c’est subjectif) manque de profondeur, de nuance, d’originalité et de créativité. C’est un peu dur ce que je dis là, mais cela n’enlève rien à ses performances d’exploratrice. Je n’en ai donc pas tenu compte et m’en suis tenu aux stricts récits de ses aventures, puisqu’au final c’est cela qui m’intéressait, ce qu’elle fait, plus que la façon dont elle le raconte et étant "dys" il serait mal venu de ma part de ne pas avoir de tolérance.</p>
<p><strong>Deux livres que j’ai lu.</strong></p>
<h3><img alt="" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/instincts.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Instincts de Sarah Marquis (2016) éditions Michel Lafon</h3>
<p>Nous suivons Sarah dans <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Kimberley_(Australie)" hreflang="fr" target="_blank" title="Kimberley Australien">le Kimberley Australien</a> sur un périple qui a duré quatre mois (environ 800 km) en totale autonomie, c’est-à-dire sans vivres ni ressources, ce qui est une performance.</p>
<p>J’ai adoré ce livre où elle décrit les défis auxquels elle est confrontée, comme la pénurie d’eau, la chaleur écrasante, la solitude extrême, sa perte de poids mais aussi les moments de grâce et de connexion profonde avec la nature.</p>
<p>C’est une véritable exploration sur les capacités et les limites de l’endurance humaine. J’ai vraiment adoré et cela aurait pu être, il n’en était pas loin, un coup de cœur si le style y était.</p>
<p><strong>Forcément j’enchaîne sur un second livre.</strong></p>
<h3><img alt="" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/sauvage_par_nature.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Sauvage par nature de Sarah Marquis (2014) éditions Michel Lafon</h3>
<p>Un périple de trois ans de 2010 à 2013 sur 20 000 kilomètres, de la Sibérie en Australie. Très rapidement, dès la Mongolie, je m’interroge sur le comportement des hommes mongols :</p>
<blockquote>
<p>Autre choc, et non le moindre : à chacune de nos rencontres impromptues et hasardeuses, les nomades se positionnent devant moi en fixant l’horizon pendant que leur main cherche l’organe génital sous leur ventre pour uriner. Il s’ensuit alors une interminable opération qui s’achève par de multiples secousses… C’est alors que leurs yeux quittent l’horizon pour se coller à moi, gluants et noirs. Durant toute cette scène, aucun mot n’est échangé. Je ne peux que rougir en pensant à la quantité de pénis que j’ai pu observer. Après des mois de « je descends de mon cheval pour uriner devant la femme qui marche », je me suis amusée à classer les organes de reproduction masculins par ordre de grandeur. Car ce rituel a fini par ne plus me gêner.</p>
</blockquote>
<p>S’il s’agit d’un comportement récurent, il doit bien y avoir des traces sur web, cela sera forcément arrivé à d’autres femmes, je n’ai rien trouvé sur le sujet d’où mes interrogations, cela est vraiment arrivé ! Ou s’agit-il d’ajouter de la mésaventure à l’aventure ? Il n’y aura pas d’explication à ce comportement.</p>
<p>Elle marche seule, sans rechercher le contact avec les populations, leurs cultures… Au contraire elle les fuit au maximum, on se pose donc la question de sa motivation pour un telle périple, est-ce l’exploit pour l’exploit ? La description qu’elle fait des autochtones est pour la plupart très négative et n’inspire donc pas du tout au voyage. Elle balaie assez rapidement certaines parties de son parcours d’Asie ce qui donne certaines incohérences. Alors que son bivouac est inondé volontairement dans une rizière elle ajoute :</p>
<blockquote>
<p>Il me faudra plus de dix jours pour faire sécher mon sac et mes affaires, la température ambiante étant de – 10 °C (50 °F) avec des pics jusqu’à – 17 ou – 20 °C (- 62 à 68 °F).</p>
</blockquote>
<p>Alors là il manque des pages ou des explications, comment d’une rizière forcément à des températures positives se retrouve-t-on à de telles températures négatives ?</p>
<p>Bref, je me suis forcé à lire jusqu’au moment où elle prend le bateau pour l’Australie et c’est là que je lui ai lâché la main. Je ne suis pas allé jusqu’aux dernières pages.</p>
<p>Ce n’est pas parce que ma critique est sévère envers ce livre que je ne suis pas moins admiratif de ses performances. Vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé ce livre.</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2023/07/03/Litt%C3%A9rature-Sarah-Marquis">Littérature – Sarah Marquis</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>
<p> </p>Littérature - Les oubliés du dimanche de Valérie Perrinurn:md5:c2a0683a64232b4f476bae00b7c011272023-07-12T08:30:00+02:002023-07-12T08:30:00+02:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<h3><img alt="" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/oublies-du-dimache.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Littérature – Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin (2017)</h3>
<p><strong>EAN : </strong>9782253071167<br />
416 pages<br />
<strong>Éditions :</strong> Le Livre de Poche</p>
<p>Dans cette catégorie "Littérature", je ne parle que de mes coups cœur et depuis le dernier billet où je parlais du roman de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2023/01/22/Litt%C3%A9rature-Des-meurtres-qui-font-du-bien-de-Karsten-Dusse" target="_blank">Karsten Dusse</a> fin janvier, j’ai lu treize livres et un seul coup de cœur, mais pas des moindres, "Les oubliés du dimanche" de Valérie Perrin.</p>
<p>L’histoire se déroule dans une maison de retraite où de nombreux résidents attendent leur dernier souffle, souvent négligés par leurs proches et la société. C’est là que nous rencontrons Justine, vingt et un ans, aide-soignante dévouée, qui décide d’écrire l’histoire de ces âmes oubliées du dimanche. Au fil des pages les vies des personnages se dévoilent, révélant des histoires de perte, de regret et de solitude, mais aussi de résilience, de bonheur et de rédemption.</p> <p>Valérie Perrin nous présente des personnages authentiques et complexes. Chaque résident de la maison de retraite est décrit avec une telle précision et une telle humanité qu’ils deviennent immédiatement familiers, comme s’ils étaient des membres de notre propre famille. Leurs histoires sont profondément touchantes et captivantes, et on ne peut s’empêcher de s’attacher à eux. Elle explore également des thèmes universels tels que l’amour, la mort, la solitude et l’espoir.</p>
<p>"Les Oubliés du dimanche" de Valérie Perrin est un roman qui m’a touché au plus profond de moi-même. J'ai ri, il m' a tiré des larmes et fait réfléchir. C’est une histoire bouleversante. Je recommande vivement ce livre.</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2023/07/02/Litt%C3%A9rature-Les-oubli%C3%A9s-du-dimanche-de-Val%C3%A9rie-Perrin">Littérature – Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin (2017)</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature - Des meurtres qui font du bien de Karsten Dusseurn:md5:ccc8e2cfa74c81882fdff07a81d7ea312023-01-25T08:30:00+01:002023-03-03T21:01:14+01:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<h3><img alt="" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/Karsten_Dusse-01.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Littérature – Des meurtres qui font du bien de Karsten Dusse (2022)</h3>
<p><strong>EAN :</strong> 9782749172491<br />
400 pages<br />
<strong>Éditions :</strong> Le Cherche midi</p>
<p>Il s’agit là d’un premier roman de Karsten Dusse, le premier aussi d’une série (en quatre tomes me semble-t-il) déjà parus en Allemagne. Le tome deux devrait sortir en traduction française en mars 2023. Je l’attends avec impatience.</p>
<h3>Polar/Thriller, méditation, humour...</h3> <p>L’histoire de Björn Diemel, un avocat au pénal, professionnel, méticuleux ne lâchant jamais rien dans son travail que sa femme, Katharina déteste. Il faut dire que son mandataire, son principal pour ne pas dire son unique client n’est autre que Dragan Sergowicz et comme le dit Blörn :</p>
<blockquote>
<p>"Je dis simplement qu’il était « louche ». Sachant que le terme « louche », attribué aux affaires de Dragan, était un gros euphémisme.<br />
(...)<br />
Dragan n’était pas seulement un proxénète brutal, mais aussi un baron de la drogue doublé d’un trafiquant d’armes. Lorsque je fis sa connaissance, il camouflait ses affaires tant bien que mal derrière une série d’entreprises d’import-export semi-légales. Pour faire court : Dragan était, même au regard de la conception très large que mon employeur avait de la respectabilité, un mandat « pourri » : un de ceux qui faisaient couler l’argent à flots dans le cabinet, mais dont on préférait ne pas se vanter."</p>
</blockquote>
<p>À cause de ce mandataire qui le surcharge de travail de façon impérative, Björn est bord du burn-out. Il risque de perdre ce à quoi il tient le plus : Katharina menace de le quitter, ne plus voir sa fille Emily qu’il ne voit d’ailleurs que lorsqu’elle dort en raison des horaires imposés par son métier…</p>
<p>Comment lier son travail qui lui apporte des revenus confortables et une vie familiale normale ? Recouvrer l’amour de son épouse, pouvoir profiter de sa fille ?</p>
<p>Il se décide de consulter Joschka BREITNER, coach de méditation pleine conscience pour cadres dirigeants. Il suivra avec lui plusieurs séances, ce dernier lui fournira à l’issue un petit manuel sur lequel il pourra se référer en fonction des ressentis ou des situations.</p>
<p>La méditation de pleine conscience semble la solution idéale pour une vie harmonieuse et équilibrée… Mais c’est sans compter sur les impératifs de son mandataire peu scrupuleux et qui risque de mettre mal les nouveaux objectifs de Björn (profiter de sa fille, reconquérir son épouse).</p>
<p>Björn ne laissera pas perturber ce nouvel équilibre qu’il tente de mettre en place, pour son bien être, celui de Katharina et d’Emily.</p>
<p>Chaque chapitre commence par une citation tirée du manuel de pleine conscience pour cadres dirigeants " Ralentir sur la voie de dépassement" de Joschka BREITNER<br />
Exemple :</p>
<blockquote>
<p>Chapitre 2<br />
La liberté<br />
« Un homme qui fait toujours ce qu’il veut n’est pas libre. L’idée seule de toujours devoir faire quelque chose emprisonne.<br />
N’est réellement libre que celui qui, pour une fois, ne fait pas ce qu’il ne veut pas. »</p>
</blockquote>
<p>Vous connaissez la méditation de pleine conscience? Je la pratique mais pas le meurtre, du moins pas encore. Un roman où la "méditation de pleine conscience" devient un justificatif aux meurtres "qui font du bien".</p>
<p>Tout se tient dans un récit cohérent. Ho que j’aime le côté détourné de ce polar hors norme où l’humour côtoie l’horreur.</p>
<p><strong>Un véritable page-turner!</strong></p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2023/01/22/Litt%C3%A9rature-Des-meurtres-qui-font-du-bien-de-Karsten-Dusse">Littérature – Des meurtres qui font du bien de Karsten Dusse (2022)</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature - Le démon de la colline aux loups de Dimitri Rouchon-Borieurn:md5:fd2b764710615367e79b3c646099b3612023-01-18T08:30:00+01:002023-01-18T08:30:00+01:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<p><img alt="" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/collin-aux-loups.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Littérature – Le démon de la colline aux loups de Dimitri Rouchon-Borie (2022).</p>
<p>EAN : 9782370553287<br />
237 pages<br />
Èditions Le Tripode</p>
<p>Et ça commence comme ça :</p>
<blockquote>
<p>« Mon père disait ça se passe toujours comme ça à la Colline aux Loups et ça s’était passé comme ça pour lui et pour nous aussi. Maintenant je sais que ça s’est arrêté pour de bon. La Colline aux Loups c’est là que j’ai grandi et c’est ça que je vais vous raconter. Même si c’est pas une belle histoire c’est la mienne c’est comme ça.<br />
(…) »</p>
</blockquote>
<p>Et accrochez-vous, ça va être effroyable !</p> <p>L’histoire d’un garçon qui ne connaît rien de la vie hors de la Colline aux loups, pas même son prénom. Il l’apprendra lorsqu’il sera scolarisé sous la pression des services sociaux, Duck. Il sera placé avec toute la fratrie en famille d’accueil pour les protéger des parents maltraitants et toxiques à l’extrême, séparé de ses frères et sœurs, ils sont arrachés de ce qu’il appelle « <em>le nid</em> ». Le nid n’est autre que l’obscurité de cave qui pue l’excrément c’est là où il a vécu avec ses frères et sœurs pourtant refuge d’une relative douceur…</p>
<p>Comment se construire lorsque l’on a déjà été détruit dès son plus jeune âge ? Il ne connaît que la violence en réponse à l’adversité et n’est pas pour autant démunie de sensibilité, sa sœur qu’il aime tant, le petit dernier, qu’il appelle « <em>la boule</em> » et qu’il aimait blottir contre son ventre pour se tenir chaud mutuellement lorsqu’ils étaient dans « <em>le nid</em> ». Il tombera aussi amoureux…</p>
<p>Mais sa vie est très loin d’être un long fleuve tranquille.</p>
<blockquote>
<p>« La Colline aux Loups c’était déjà une prison bien pire que tout imaginez-vous sous l’eau depuis le jour de votre naissance à retenir votre respiration en attendant une bouffée d’air qui ne vient pas ma vie c’est ça. »</p>
</blockquote>
<p>Duck écrit sa vie depuis la prison, tout, absolument tout, depuis son enfance. Il écrit avec les mots qu’il connaît, son vocabulaire, une ponctuation hasardeuse, son « <em>parlement</em> » comme il dit et qui donne une force et une vraisemblance au récit.</p>
<p>Un roman écrit au vitriol, âmes sensible vous abstenir ! Non, lisez-le quand même, vous aurez de l’empathie et comprendrez le Démon qui le hante.</p>
<p>Un véritable coup de cœur !</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2023/01/03/Litt%C3%A9rature-Le-d%C3%A9mon-de-la-colline-aux-loups-de-Dimitri-Rouchon-Borie">Littérature – Le démon de la colline aux loups de Dimitri Rouchon-Borie</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature - S’adapter de Clara Dupond-Monodurn:md5:14111fd262bc6aa943d3b6cca023702f2022-11-09T08:30:00+01:002022-11-13T18:58:53+01:00sima saLittératureA lireLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="S'adapter, oct. 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/s-adapter.jpg" />
<figcaption>S'adapter</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – S’adapter de Clara Dupont-Monod (2021)</h3>
<p>EAN : 9782234089549<br />
200 pages<br />
Édition Stock</p>
<p>Un petit livre mais d’une grande force.</p>
<p>Quand un enfant "inadapté" arrive dans une famille c’est un équilibre qui est perturbé. On pense toujours aux parents, et la fratrie, qu’en est-il ? L’écrivaine ne l’oublie pas.</p>
<p>Un sujet abordé avec tendresse, pudeur… Relation entre les êtres et la nature aussi…</p>
<p>Dans une maison familiale cévenole naît un enfant "inadapté", aux yeux noirs qui ne fixe rien et ne verront jamais, au palais creux, il ne parlera pas non plus, un corps mou, une tête qui ne tient pas des membres qui ne sauront ni saisir ni marcher… un corps allongé, un éternel bébé aux joues douces et rebondies mais qui reste sensible aux sons. Ce lourd handicap qui trace une frontière entre lui et les autres.</p> <p>Pauvres parents qui nous inspirent de l’empathie et c’est toujours de ce point de vue, les parents, que les compassions se dessinent. Et la fratrie ? N’est-elle pas impactée, elle aussi, par un tel bouleversement ?</p>
<h3>Qui en parle ?</h3>
<p>Clara Dupont-Monod laisse la parole aux pierres, oui, aux pierres de cette maison au milieu des montagnes protectrices et d’une nature puissante. Les pierres, témoins habituellement silencieuses de toutes les vies d’une maisonnée, nous content en toute sincérité et sans jugement l’histoire de cette fratrie en trois chapitres.</p>
<p>Elles nous livrent le vécu de l’aîné puis de la cadette et en enfin du dernier, celui arrivé après la mort de l’enfant "inadapté" et héritier malgré lui du drame familiale.</p>
<h3>Pour conclure</h3>
<p>Une thématique pas facile à aborder et encore moins sous l’angle choisi, celui de la fratrie et pourtant Clara le fait avec brio d’une plume précise et juste. Tous les sentiments y passent et y alternent, de l’amour au retranchement, du bonheur au chagrin… Donner la parole aux pierres exemptes de jugement confère au texte toute sa puissance, sa sincérité et aussi sa pudeur et sa poésie. Un livre émouvant que j’ai adoré.</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/10/23/Litt%C3%A9rature-S%E2%80%99adapter-de-Clara-Dupond-Monod">Littérature – S’adapter de Clara Dupont-Monod (2021)</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature - L’homme peuplé de Franck Bouysseurn:md5:919019cb4bccc3b6d702a2e5e700448a2022-10-12T08:30:00+02:002022-10-12T08:30:00+02:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="L'homme peuplé, oct. 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/Homme-peuple.jpg" />
<figcaption>L'homme peuplé</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – L’homme peuplé de Franck Bouysse (2022).</h3>
<p>EAN : 9782226465733<br />
320 pages<br />
Éditions Albin Michel</p>
<p>Quand on aime les histoires aux atmosphères où le froid, l’ambiance rude de la ruralité presque hostile, des personnages forts et entiers se conjuguent, on aime Franck Bouysse.</p>
<p>Il n’a pas son pareil pour décrire cet environnement parfois anxiogène.</p>
<p>Et quand on aime Franck Bouysse, on en attend forcément beaucoup.</p> <p><strong>Histoire</strong><br />
Un écrivain en manque d’inspiration s’installe dans une maison isolée dans la campagne près d'une ferme. Il se sent épié depuis cette ferme, parfois jusqu’à chez-lui. Qui vit dans cette ferme? Quelle histoire a-t-elle ? Lorsqu’il descend au village se ravitailler et profiter lors de rencontres pour en savoir plus il est confronté à des taiseux ou des réponses évasives voire mystérieuses.<br />
Il va soulever de vieilles histoires nauséabondes.</p>
<p><strong>Mon avis</strong><br />
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, je ne saurais pas expliquer pourquoi, peut-être que je n’étais pas au plus haut de ma forme au début du livre, j’avais des maux de dos lorsque je l’ai ouvert. Toujours est-il qu’au bout de quelques pages il a su me happer et me garder jusqu’au bout mais cette histoire où le passé et le présent se confondent m’a perdu un peu sur la fin. Un changement de prénom m’a particulièrement perturbé, y a-t-il une subtilité qui m’aurait échappée, que je n’aurais pas compris ? Je suis resté sur un sentiment partagé, j’ai aimé le fond de l’histoire, le style Bouysse, mais aussi un sentiment d’inachevé, au-delà du dénouement des intrigues, j’aurai aimé en savoir plus sur cet écrivain qui pour le coup apparaît un peu comme prétexte d’entrée en matière.</p>
<p>Je l’ai noté 3 étoiles sur cinq sur ma liseuse.</p>
<p>Je vous invite à le lire tout de même, car la critique étant de fait subjective, ce pourrait être votre coup cœur, il bénéficie d’une critique assez élogieuse par ailleurs.</p>
<p>J’ai préféré "Glaise", tiens, je n’ai rien écrit sur ce livre… J’aurai dû.</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/10/10/Litt%C3%A9rature-L%E2%80%99homme-peupl%C3%A9-de-Franck-Bouysse">Littérature – L’homme peuplé de Franck Bouysse (2022)</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature - Un tesson d’eternite de Valerie Tong-Cuongurn:md5:7724d447bab8e7adb5d329cf7067a0512022-09-07T08:30:00+02:002022-09-07T08:30:00+02:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Un tesson d'éternité, août 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/tesson-eternite.jpg" />
<figcaption>Un tesson d'éternité</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – Un tesson d’éternité de Valérie Tong-Cuong (2021)</h3>
<p>ISBN : 978-2-7096-6893-4<br />
186 pages<br />
Éditions JCLattès</p>
<p>Je découvre une écrivaine française Valérie Tong-Cuong, un livre que j’avais depuis quelques mois et dont je retardais la lecture, la quatrième de couverture ne m’avait pas particulièrement emballé. C’est donc sans grande conviction que j’entame ce livre et quelle belle surprise ! Je fus captivé dès le début, un véritable "page-turner" ! Un livre bouleversant dont on en sort pas indemne.</p>
<p>J’ai adoré ce roman, il m’a donné envie de découvrir plus amplement cette écrivaine et ses autres livres.</p> <p>Anna Gauthier a réussi à se faire une place dans la classe moyenne (bourgeoise) de la côte du sud-est. Elle mène une vie professionnelle et familiale paisible entre sa pharmacie, sa villa surplombant la mer, elle est l’épouse de Hugues. S’il est un riche héritier de la région, sa situation professionnelle est plus modeste, il perdra son emploi de journaliste/pigiste sans carte de presse pour une revue locale et trouvera grâce à Anna un emploi de chargé des affaires culturelles de la ville. Ils mènent une vie bourgeoise et tranquille avec leur fils Léo, ils côtoient le cercle très fermé des grands fortunés de la région dont ils se sont fait quelques amis… Jusqu’où ira cette amitié où côtoyer ne signifie pas faire partie de ce cercle ?</p>
<p>Puis un événement arrive, Léo est mis en garde à vue puis en détention préventive après avoir frappé un policier... et tout bascule, tout le quotidien d’Anna est bouleversé, remis en question !</p>
<blockquote>
<p>La voilà, l’épouvante : on a conduit son fils chez les loups, son fils à la peau tendre, son fils sans défense, bientôt griffé, mordu, déchiqueté.</p>
</blockquote>
<p>Et c’est bien dans l’adversité que l’on perçoit la solidité du couple, où s’avère la fiabilité des amitiés.</p>
<p>Anna va se lancer bec et ongles pour sortir Léo de ce mauvais pas. La situation va la replonger dans ses terribles souvenirs d’enfance, d’une brutalité qui l’a marqué à jamais comme au fer rouge et dont les plaies suintent, toujours prêtes à s’ouvrir… Une enfance qui vous marque à vie !</p>
<p>Un roman écrit avec une grande pudeur et pourtant d’une violence inouïe où certains mots ne sont pas prononcés comme s’ils étaient indicibles, ne pas en ajouter à la brutalité.</p>
<p>Un livre à découvrir ! J’ai adoré !</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/08/27/Litt%C3%A9rature-Un-tesson-d%E2%80%99eternite-de-Valerie-Tong-Cuong">Littérature – Un tesson d’éternité de Valérie Tong-Cuong</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Humeur - Gestion de ma bibliothèqueurn:md5:48a1ce1b49dff2c21c4eda2df20e86d82022-08-24T08:30:00+02:002022-08-24T08:27:59+02:00sima saHumeurLivresRéflexions Sima78<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="goût à la lecture, déc. 2021" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/aventures-sima/lire-logo.jpg" />
<figcaption>goût à la lecture</figcaption>
</figure>
<h3>Humeur – Gestion de ma bibliothèque</h3>
<p>Comme beaucoup de personnes qui lisent j’ai une bibliothèque pour y ranger mes livres jusqu’à un certain volume.<br />
Jusqu’en 2016, j’avais un vrai problème avec les livres ! Si je rentrais dans une librairie, ou passais par le rayon "livres" en faisant mes courses, juste par curiosité, je repartais avec plusieurs livres.</p>
<p>Une sorte d’addiction ! Et cela à coût !</p>
<p>Je me suis inscrit à la bibliothèque municipale pour limiter les dégâts. Mais lorsqu’un livre me plaisait, je l’achetais pour le posséder…<br />
<em>Ça se soigne docteur ?</em><br />
Mais ça c’était avant !</p>
<p><em>Ha ! Tu t’es fait soigné Sima ?!<br />
Non, juste changé mes habitudes !</em></p> <h3>Avant.</h3>
<p>Donc avant juillet 2016 je cumulais les livres qui venaient remplir ma bibliothèque qui était surchargée donc aussi des cartons de livres qui remplissaient ma cave.<br />
Lorsque je partais en vacances j’emmenais quantité de livres de peur d’en manquer et aussi de peur de ne savoir sur lequel enchaîner.<br />
Bref une bibliothèque remplie et des cartons de livres encombrant notre cave. Lorsque j’ai besoin d’un outil pour bricoler, je dois sortir les cartons, les vélos et tout remettre en place, idem pour ranger l’outil. Vraiment pénible !</p>
<h3>Juillet 2016.</h3>
<p>L’un de mes fils me donne sa liseuse. Moi qui suis attaché au papier, au livre que l’on peut toucher, chérir, je découvre qu’en août j’ai un sac de moins dans le coffre de la voiture où je dois exprimer mes talents de joueur de Tetris pour que tout rentre. J’ai dans ma liseuse plus de livres que je ne peux lire. Depuis, je ne pourrais plus m’en passer, elle me suit partout, ce qui n’était pas le cas de livres surtout quand ils étaient volumineux.</p>
<h3>Confinement de la Covid et déclic (avril 2021).</h3>
<p>J’en ai marre de devoir tout déménager dans la cave chaque fois que je dois m’y rendre ! Moi et Mme Sima nous posons la question de l’utilité de ces livres qui sommeillent dans des cartons, leur utilité… C’est totalement stupide, il ne profite à personne même pas à nous !</p>
<p>Nous décidons d’un grand tri, ceux qui nous plaisent vraiment nous les remontons dans la bibliothèque, nous faisons le même tri dans la bibliothèque et mettons tous les livres que nous ne souhaitons pas garder dans des cartons ouverts dans la partie commune de notre immeuble avec un papier "Servez-vous !".</p>
<p>Le but : ne plus avoir de cartons de livres et que la bibliothèque ne déborde plus !</p>
<p>Nous avons quelques boites à livres dans notre ville, mais toutes sont pleines. Agréable surprise, nous avons vu les cartons se vider de jour en jour, au bout d’une semaine tous les cartons étaient vides.</p>
<h3>Et maintenant ?</h3>
<p>Maintenant je ne lis que des livres numériques, sauf pour les BD, mais je ne suis pas un grand lecteur de BD ou les livres de poésies. Ma bibliothèque ne gonfle plus ou beaucoup plus lentement, je fais moins d’achats inutiles. Par contre lorsque j’ai un coup de cœur, je peux acheter le livre papier en plusieurs exemplaires pour les offrir, j’ai dans mon entourage des personnes attachées aux livres papier et ayant des goûts similaires aux miens. Je remplis leurs bibliothèques !</p>
<p>Mes derniers achats offerts :</p>
<ul>
<li><a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/08/11/Litt%C3%A9rature-Les-possibles-de-Virginie-Grimaldi" target="_blank">Les possibles de Virginie Grimaldi</a> → 3 exemplaires</li>
<li><a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/07/30/Litt%C3%A9rature-Ma%C3%AFma%C3%AF-d%E2%80%99Aki-Shimazaki" target="_blank">Maïmaï d’Aki Shimazaki</a> → 2 exemplaires</li>
<li><a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/06/11/Litt%C3%A9rature-Chaudun-la-montagne-bless%C3%A9e-de-Luc-Bronner" target="_blank">Chaudun, la montagne blessée de Luc Bronner</a> → 3 exemplaires</li>
<li><a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/05/19/Litt%C3%A9rature-Sur-les-chemins-noirs-de-Sylvain-Tesson" target="_blank">Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson</a> → 1 exemplaire</li>
<li><a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/03/28/Litt%C3%A9rature-R%C3%AAver-debout-de-Lydie-Salvayre" target="_blank">Rêver debout de Lydie Salvayre</a> → 3 exemplaires</li>
<li><a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/02/28/Litt%C3%A9rature-%E2%80%93-Aulus-de-Zo%C3%A9-Cosson" target="_blank">Aulus de Zoé Cosson</a> → 2 exemplaires</li>
<li><a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/02/02/Litt%C3%A9rature-%E2%80%93-L%E2%80%99ombre-du-vent-de-Carlos-Ruiz-Zafon" target="_blank">L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon</a> → celui-la on me l'a offert version papier, il est dans ma bibliothèque.</li>
<li><a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2021/08/30/Litt%C3%A9rature-%E2%80%93-Antoine-Des-Gommiers" target="_blank">Antoine Des Gommiers de Lyonel Trouillot</a> → 2 exemplaires</li>
<li>Etc.</li>
</ul>
<p>Les livres, c’est fait pour être échangé, partagé, pas pour rester dans des cartons !</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/08/17/Humeur-Gestion-de-ma-biblioth%C3%A8que">Humeur - Gestion de ma bibliothèque</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature - Les possibles de Virginie Grimaldiurn:md5:0eb7bd01173459895c5d5052a557a86c2022-08-17T08:30:00+02:002022-08-17T08:30:00+02:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Les possibles - Virginie Grimaldi, août 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/Les_possibles-Virginie_Grimaldi.jpg" />
<figcaption>Les possibles - Virginie Grimaldi</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – Les possibles de Virginie Grimaldi (2021).</h3>
<p>ISBN : 978-2-21371-866-8<br />
283 pages<br />
Éditions Fayard</p>
<p>J’ai découvert cette écrivaine sur le tard avec "<em>Il est grand temps de rallumer les étoiles</em>", un livre que l’on m’a offert et qui fût l’un mes coups cœur et dont je vous conseille aussi la lecture. Je n’avais pas écrit de billet sur ce livre… Manque de temps ? Paresse ? Comme ça vous le savez, je n’écris pas systématiquement sur chacun de mes coups de cœur.</p>
<p>"Les possibles" est un livre qui fût très bien médiatisé, je suis assez méfiant lorsque des écrivains sont sur-médiatisés, car du coup, on en attend beaucoup, voire trop peut-être, et j’ai souvent été déçu.<br />
Mais ce n’est pas le cas ici, <strong>deuxième livre de Virginie Grimaldi que je lis, deuxième coup cœur !</strong></p>
<p>J’ai A-DO-RÉ !</p>
<p> </p> <p>Juliane qui s’est un peu éloignée d’un père (Jean) marginal, haut en couleur et un peu (beaucoup) perché. Le rapprochement va se faire suite à un incendie partiel du pavillon de Jean, il va venir habiter quelque temps chez sa fille (au quotidien bien huilé), où tout est bien ordonné, organisé.</p>
<h3>Papa déraille !</h3>
<p>Virginie aborde un sujet difficile celui où l’on est confronté à la maladie d’un proche, d’un être aimé. Papa déraille ! Il cherche constamment sa carte vitale, oubli son code pin, etc. Entre déni et prise de conscience, Juliane que Jean à toujours surnommée Microbe est démunie, elle se débat à la recherche de solutions de réponse, elle recherchera la complicité de sa sœur qui vit à Chicago. Il y a aussi le déni face à la dysphasie de Charlie (son fils). La maladie affecte toute la famille et pas toujours simple d’y faire front.</p>
<blockquote>
<p>– Papa déraille.<br />
– Papa a toujours déraillé.<br />
(...)<br />
– Je pense qu’il est malade.<br />
– C’est maintenant que tu t’en rends compte ?<br />
Elle ricane. (...)<br />
– Il ne sait plus lire l’heure.<br />
– Il devait être mal réveillé, réplique ma sœur.<br />
– Il dilapide sa retraite au téléachat.<br />
– Il s’ennuie.<br />
– Il brûle les courriers à son nom.<br />
– Il a toujours été un peu parano.<br />
– Il oublie les clés sur la porte.<br />
– Il est tête en l’air, rien de nouveau.<br />
(...)<br />
– Il m’a appelée plusieurs fois Juliane.<br />
Il y a un long silence, de ceux qui précèdent les moments que l’on n’oublie pas. Puis la voix de ma sœur, délestée de sa légèreté :<br />
– Emmène-le chez le docteur.</p>
</blockquote>
<h3>Peut-on rire de tout ?</h3>
<p>Seulement quand on sait le faire ! Virginie Grimaldi jongle merveilleusement sur toute la gamme de l’humour, celle de l’autodérision, de la franche rigolade. Le rire n’est jamais gratuit avec Virginie, d’une plume précise son ironie touche aussi notre sensibilité et nous fait passé du sourire aux larmes d’émotion. Au-delà de l'histoire de Juliane et son père, c'est l'histoire de toute une famille, le fils, le mari de Juliane, sa mère, sa soeur, lorsque la maladie embarque toute une famille.</p>
<p>Nous connaissons tous dans notre entourage des personnes qui déraillent ou qui ont déraillé… Un roman très touchant, émouvant, qui fait du bien et reste positif. J’ai A-DO-RÉ !</p>
<blockquote>
<p>Il nous reste de beaux moments. Il est encore là.<br />
Puisque mon père n’habite plus tout à fait dans ce monde, je vais passer une tête dans le sien.</p>
</blockquote>
<blockquote>
<p>Profite de lui, la partie n’est pas finie. Il est encore l’heure de tous les possibles.</p>
</blockquote>
<p><em>PS : J’ai été aussi très sensible par le rapport de la mère confrontée à la dysphasie de son fils.</em></p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/08/11/Litt%C3%A9rature-Les-possibles-de-Virginie-Grimaldi">Littérature - Les possibles de Virginie Grimaldi</a> est apparu en premier sur le blog de <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature - Maïmaï d’Aki Shimazakiurn:md5:91f8e4bc30900259ef7178ec7b6118ee2022-08-03T08:30:00+02:002022-08-03T08:30:00+02:00sima saLittératureA lireLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Maïmaï - Aki Shimazaki, juil. 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/maimai.jpg" />
<figcaption>Maïmaï - Aki Shimazaki</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – Maïmaï d’Aki Shimazaki (2018).</h3>
<p>EAN : 9782760913103<br />
176 pages<br />
Éditions Actes Sud</p>
<p>Je découvre que ce livre fait partie d’une pentalogie, n’ayant pas lu les autres, de fait, je m’en tiens à celui-ci.</p>
<p>J’y découvre une lecture à la croisée des destins et des cultures, par une autrice que je découvre dont l’écriture tout en sobriété, alerte, et allant à l’essentiel pour nous faire partager des sentiments en toute simplicité, sentiments pourtant profonds.</p>
<p>Une histoire d’amour, de famille avec ses secrets, ses préjugés, ses traditions bien ancrées. Faut-il passer outre les préjugés et traditions ? Est-il possible de passer outre les secrets ?</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p> <p><strong>Maïmaï</strong></p>
<blockquote>
<p>Maïmaï, maïmaï<br />
Où vas-tu si lourdement ?<br />
Que portes-tu dans ta maison si grande ?<br />
Un chagrin ou un fardeau, ou bien les deux ?<br />
Ah, tu ne peux qu’avancer, comme la vie<br />
Bon courage, maïmaï !<br />
Adieu</p>
</blockquote>
<p>Maïmaï (escargot en japonais) ce poème que l’on retrouvera plusieurs fois dans le roman, est celui conté à Taró par sa mère Mitsuko.</p>
<p>Mitsuko, libraire Kitô d’un genre particulier, orienté sur les publications et livres scientifiques, décède. Sont fils Taró, mannequin, artiste peintre sourd et muet la reprend pour y créer son atelier de peinture et une galerie d’art… Pour y vivre aussi, avec Bachan (la grand-mère et mère de Mitsuko). Cela deviendra "La Galerie Kitô" qui signifie prière en hiragana.</p>
<p>Il y a son amour pour Mina, également mannequin et les retrouvailles avec une amie d’enfance, Hanako qui le rouble particulièrement et qui porte en broche sur la poitrine un escargot… est-ce prémonitoire ? Une jolie jeune femme, fille de Madame et monsieur Sato, lui est ambassadeur du Japon en Belgique et ancien client de la librairie.</p>
<p><strong>Je ne vais pas tout vous dévoiler ici.</strong></p>
<p>Par son écriture d’une sensibilité à fleur de peau, Aki Shimazaki nous éclaire tout en douceur sur la rigidité des us et coutumes du Japon, l’importance de la généalogie et du passé des ascendants, le regard sur le handicap, la nationalité (être japonais a son importance), les origines (comment sont perçus les métis "les halfs")… Les secrets de famille doivent-ils être dits ou gardés ? Bref, j’ai aimé la richesse de son texte.</p>
<blockquote>
<p>"Qui voudrait porter le fardeau d’un autre ? Chacun a déjà assez du sien."</p>
</blockquote>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/07/30/Litt%C3%A9rature-Ma%C3%AFma%C3%AF-d%E2%80%99Aki-Shimazaki">Littérature - Maïmaï d’Aki Shimazaki</a> est apparu en premier sur le blog <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature - identifier la floreurn:md5:22b8a9b1c7719de6a7ea434dac9630592022-06-22T08:30:00+02:002022-06-22T08:30:00+02:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Nouvelle flore, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/flore-01/Nouvelle-flore.jpg" />
<figcaption>Nouvelle flore</figcaption>
</figure>
<p><strong>Présentation rapide de deux livres pour identifier la flore.<br />
Est-ce de la littérature ? Non pas vraiment, il s’agite de livres techniques.</strong></p>
<h3>Littérature – Nouvelle flore de Gaston Bonnier et Georges De Layens.</h3>
<p>Pour la détermination facile des plantes de la région parisienne.</p>
<p>ISBN: 2-7011-1001-7<br />
285 pages<br />
Éditions Belin<br />
18X11,5X1,5</p>
<p>Voilà le livre que j’emporte à chaque sortie en forêt en Ile-de-France, oui, c’est là que j’habite.<br />
Je l’accompagne d’une loupe X10, un couteau de poche et un carnet pour prendre des notes.<br />
Facile ? En fait pas tant que cela. Il faut avoir un minimum de notions en botaniques, pour bien l’utiliser.<br />
Il s’agit de clés d’identifications, il faut savoir utiliser une clé d’identification. Mais tout s’apprend !<br />
Cela-dit, je ne le conseille pas à quelqu’un qui souhaite s’initier à la botanique.</p> <figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/flore-01/Nouvelle-flore-01.jpg"><img alt="Nouvelle flore 01, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/flore-01/.Nouvelle-flore-01_m.jpg" /></a>
<figcaption>Nouvelle flore 01</figcaption>
</figure>
<p> </p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Les noms des fleurs, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/flore-01/Les-noms-des-fleurs.jpg" />
<figcaption>Les noms des fleurs</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – Les noms de fleurs de Gaston Bonnier.</h3>
<p>Trouvés par la méthode simple.</p>
<p>ISBN: 978-2-7011-1003-5<br />
336 pages<br />
Éditions Belin<br />
18X11,5X2,3</p>
<p>A mon avis mieux adapté au novice. Il y a des planches couleurs par lesquels vous identifierez très rapidement certaines plantes. La clé identification est très bien faite, bien documentée, permet une évolution en douceur. Lorsque vous arrivez au nom de votre plante vous avez plus de renseignements comme le nom vernaculaire, si elle est médicinale, etc.<br />
Je le trouve mieux adapté aux novices.<br />
</p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/flore-01/Les-noms-des-fleurs-01.jpg"><img alt="Les noms des fleurs 01, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/flore-01/.Les-noms-des-fleurs-01_m.jpg" /></a>
<figcaption>Les noms des fleurs 01</figcaption>
</figure>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/06/21/Litt%C3%A9rature-identifier-la-flore">Littérature – identifier la flore</a> est apparue en premier chez <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a></p>Littérature - Chaudun la montagne blessée de Luc Bronnerurn:md5:249be28abc801a10a8ff666a720b75542022-06-15T08:30:00+02:002022-06-15T08:30:00+02:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Chaudun la montagne blessée, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/Chaudun-la-montagne-blessee.jpg" />
<figcaption>Chaudun la montagne blessée</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – Chaudun, la montagne blessée de Luc Bronner (2021)</h3>
<p>EAN : 9782757890714<br />
192 pages<br />
Éditions Points</p>
<p>Un récit touchant, émouvant ! Comment en est-on arrivé là ? Un village des Hautes-Alpes, difficilement accessible, abandonné, déserté par ses habitants. Comment peut-on en arriver à cette extrême décision de tous les habitants qui est de vendre le village, tout ce qu’ils ont, le peu qu’ils ont et qu’il leur reste… Vendre tout à l’État Français. Ce n’est pas de la fiction, cela c’est vraiment passé !</p>
<p>"<em>Toutes les propriétés communales et privées, comprenant une superficie de 2 026 hectares, ont été vendues à l’État pour le prix de 186 000 francs environ. La commune de Chaudun comprenait 98 habitants vivant du produit de leurs pâturages ; mais depuis quelques années les montagnes déboisées avaient perdu une partie de leurs prairies où l'on faisait paître un trop grand nombre de moutons.</em>"</p> <h3>Chaudun</h3>
<p>Ce village perché à 1400 mètre d’altitude et à 19 km de Gap, difficilement accessible que par des chemins de muletier… Comment des hommes ont-ils eu un jour l’idée de s’établir en un tel lieux ? Luc Bronner, partant d’une pierre tombale restée debout dans ce village en ruine, celle de "<em>Félicie Marin, morte le 30 avril 1877, à l’âge de 17 ans</em>", il va nous faire revivre les hommes de Chaudun, la dureté de leurs vies quotidiennes dans une pauvreté permanente et leurs luttes constantes pour la survie.</p>
<p>Après un travail d’archives, de lecture de registres, d’enquête, il reconstitue des familles entières et nous livre tout !</p>
<h3>vie et mort</h3>
<p>Le taux de mortalité où les enfants forment la grande majorité "<em>Le pire ennemi parmi tous, c’est la dysenterie, la vie et la mort qui s’écoulent ensemble dans l’absolue fatalité.</em>"<br />
Une liste de 40 noms d’enfants décédés entre février 1878 et février 1894 c’est énorme sur un peu plus d’une centaine d’habitants au début. Si l’on ressent la pénibilité des rares propriétaires, la situation est pire pour les journaliers payés souvent moins de 4 francs par jour.<br />
"<em>Les Chaix dominent le village depuis cinquante ans. Leurs biens représentent près de 10 % du patrimoine total de Chaudun au moment de la vente. Plus riches que d’autres, ils peuvent acheter les prés, les labours, les bois. Attendre patiemment qu’un chef de famille décède pour proposer un rachat aux descendants quand ceux-ci sont étranglés par le manque d’argent. Employer un journalier lorsqu’il n’y a pas suffisamment de bras dans la famille pour travailler les terrains au printemps. Convaincre les veuves qu’elles font une bonne affaire en cédant un bout de terre dont elles ne peuvent plus s’occuper. C’est ainsi, et dans la lutte des places, certains ont joué fin sur des décennies.</em>"</p>
<h3>La condition féminine</h3>
<p>La condition féminine aussi, "<em>Pour gagner quelques francs supplémentaires, grâce à son lait, la jeune Pauchon devient nourrice du petit Raymond Regamey, envoyé par une femme de Marseille.</em>"<br />
Et la hiérarchie sociale, sexuelle et familiale de l’époque :<br />
<em>ARTICLE DEUX<br />
Les journées sont évaluées comme suit<br />
1 : journée d’homme trois francs<br />
2 : journée de femme un franc cinquante centimes<br />
3 : journée d’enfant un franc cinquante centimes.</em></p>
<h3>L'environnement</h3>
<p>La rudesse du climat et la courte durée d’ensoleillement ne facilite pas l’agriculture. La nécessité d’élever des animaux trop nombreux pour les surfaces d’herbage a eu raison des pâturages en les épuisant. Il va de même avec les forêts environnantes (nécessité de bois de construction de chauffage).<br />
"<em>Trop d’hommes et de femmes, trop de bêtes à nourrir. En trois décennies, la plupart des forêts ont disparu, ravagées par les coupes sauvages pour chauffer les foyers l’hiver et utiliser les plus beaux arbres pour entretenir les maisons. Un cercle vicieux terrible, cercle déprimant du court terme et de l’exploitation.<br />
Pour survivre, les bergers ont accepté de prendre plus de moutons pendant l’été. (...).</em>"</p>
<h3>Conclusion</h3>
<p>Un livre à lire absolument, un livre qui nous raconte une histoire d’antan et nous interroge sur notre présent, notre devenir.</p>
<p>Des photos qui ne sont pas issues du livre, juste pour vous donner une idée de l'histoire des lieux et personnes que vous découvrirez.</p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/Chaudun-1880.jpg"><img alt="1880 Chaudun a, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/.Chaudun-1880_m.jpg" /></a>
<figcaption>1880 Chaudun a</figcaption>
</figure>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/Chaudun-famille.jpg"><img alt="1880 famille à Chaudun, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/.Chaudun-famille_m.jpg" /></a>
<figcaption>1880 famille à Chaudun</figcaption>
</figure>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/Chaudun-photo-d-enfants.jpg"><img alt="1880 Enfant de Chaudun, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/.Chaudun-photo-d-enfants_m.jpg" /></a>
<figcaption>1880 Enfant de Chaudun</figcaption>
</figure>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/Chaudun-24-08-1895.jpg"><img alt="24-08-1895 Chaudun a, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/.Chaudun-24-08-1895_m.jpg" /></a>
<figcaption>24-08-1895 Chaudun a</figcaption>
</figure>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/vente-de-chaudun-vue-par-un-journal-du-24-Aout-1895.jpg"><img alt="24-08-1895 vente de Chaudun - journal, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/.vente-de-chaudun-vue-par-un-journal-du-24-Aout-1895_m.jpg" /></a>
<figcaption>24-08-1895 vente de Chaudun - journal</figcaption>
</figure>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/Chaudun-ruines.jpg"><img alt="Chaudun ruines suite au départ des habitants-b, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/.Chaudun-ruines_m.jpg" /></a>
<figcaption>Chaudun ruines suite au départ des habitants-b</figcaption>
</figure>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/Chaudun-ruine-b.jpg"><img alt="Chaudun ruines suite au départ des habitants, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/.Chaudun-ruine-b_m.jpg" /></a>
<figcaption>Chaudun ruines suite au départ des habitants</figcaption>
</figure>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/Chaudun-vu-du-col-de-Chabanottes-1897-.jpg"><img alt="1897 Chaudun vu du col de Chabanottes, juin 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/chaudun/.Chaudun-vu-du-col-de-Chabanottes-1897-_m.jpg" /></a>
<figcaption>1897 Chaudun vu du col de Chabanottes</figcaption>
</figure>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/06/11/Litt%C3%A9rature-Chaudun-la-montagne-bless%C3%A9e-de-Luc-Bronner">Littérature – Chaudun, la montagne blessée de Luc Bronner</a> est apparu en premier chez <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a></p>Littérature - Sur les chemins noirs de Sylvain Tessonurn:md5:597495ec35bcf05c17b1ed5f01e471922022-05-25T08:30:00+02:002022-05-25T08:08:54+02:00sima saLittératureA lireLecturesLivresrandonnéeVoyage<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Sur les chemins noirs, mai 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/Sur_les_chemins_noirs.jpg" />
<figcaption>Sur les chemins noirs</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature - Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson (2016)</h3>
<p>EAN : 9782072559440<br />
133 pages<br />
Édition Gallimard</p>
<p>Sylvain Tesson est un véritable vagabond globe-trotter, dès qu’il termine ses études il commence à parcourir le monde, à vélo, en side-car, à pied, beaucoup à pied, Il est partout, sur les plateaux du Tibet à la poursuite de la panthère des neiges et quand il se pose c’est de février à juillet 2010 dans une cabane sur la côte du lac Baïka…</p>
<p>Rien ne peut donc arrêter Sylvain Tesson ? Si, malheureusement, et ce sera une chute d’un toit ! <em>(...) et moi, pris de boisson, je m’étais cassé la gueule d’un toit où je faisais le pitre.(…).</em></p>
<p>Entre la vie et la mort, et de nombreuses fractures il s’en remettra, mais pas sans séquelles <em>(…) j’avais pris cinquante ans en huit mètres. (…)</em>. Et la rééducation post-traumatique ? <em>(…) Un médecin m’avait dit : « L’été prochain, vous pourrez séjourner dans un centre de rééducation. » Je préférais demander aux chemins ce que les tapis roulants étaient censés me rendre : des forces. (…)</em>.</p>
<p><strong>Ce sera les chemins noirs.</strong></p> <h3>Les chemins noirs !</h3>
<p>La convalescence se fera en marchant, hors des GR, des sentiers connus et en France. Une marche par les sentiers tracés en noir sur les cartes, tant que possible en dehors des agglomérations, depuis le Mercantour jusqu’aux côtes du Cotentin un peu plus de 1 400 km à pied, un périple de deux mois et demi en essayant d’échapper aux zones urbaines : <em>(…) ne pas s’infliger les traversées périurbaines, éviter la brûlure du goudron. (…)</em>. On le suit au rythme de sa marche convalescente : bivouaque à la belle étoile, admirant les étoiles, adossé à un rocher pour lire, devant un feu de bois, sous les intempéries aussi, tout l’inspire : <em>(...) La marche était une pêche à la ligne : les heures passaient et soudain une touche se faisait sentir, peut-être une prise ? Une pensée avait mordu ! Le soir, je m’endormais et les images de la lanterne magique défilaient derrière mes paupières. (…)</em>.</p>
<p>Bien entendu, comme à son habitude nous avons droit à quelques références ou allusions à des auteurs, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Henri_Fabre" hreflang="fr" target="_blank" title="Jean-Henri Fabre">Fabre</a>, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Giono" hreflang="fr" target="_blank" title="Jean Giono">Giono</a>, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Pagnol" hreflang="fr" target="_blank" title="Marcel Pagnol">Pagnol</a>, <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_P%C3%A9guy" hreflang="fr" target="_blank" title="Cherle Péguy">Péguy</a>, et tant d'autres, celle à Fabre m’a fait particulièrement plaisir puisque j’envisageais écrire un billet sur ce personnage (j’ai lu "Sur les chemins noirs" en septembre 2021 alors que j’ai écrit le <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/03/15/Litt%C3%A9rature-%E2%80%93-Jean-Henri-Fabre" target="_blank">billet sur Jean-Henri Fabre</a> en mars 2022). Non seulement j'aime les aventure de Sylvain Tesson, j'aime aussi sa culture.</p>
<p>Bref, ce livre fût un véritable coup de cœur, une envie de me remettre à la randonnée.</p>
<p>Ci-dessous image de la trace des chemins noirs d’après <a href="https://ignrando.fr" hreflang="fr" target="_blank" title="IGN Randonnées">IGNrando</a>, le lien "<a href="https://ignrando.fr/fr/parcours/410902-sur-les-chemins-noirs" hreflang="fr" target="_blank" title="IGN Rando - trace Sur les chemins noirs">Sur les Chemins noirs" sur IGNrando</a> (au moment où j'écrivais le billet ce dernier lien fonctionnait, au moment où je le publie une erreur 404, je le laisse en espérant que ce soit temporaire).</p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/_traces-sur_les_chemins_noirs.jpg"><img alt="Traces de &quot;Sur les chemins noirs&quot;, mai 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/._traces-sur_les_chemins_noirs_m.jpg" /></a>
<figcaption>Traces de &quot;Sur les chemins noirs&quot;</figcaption>
</figure>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/05/19/Litt%C3%A9rature-Sur-les-chemins-noirs-de-Sylvain-Tesson">Littérature - Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson</a> est apparu en premier chez <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature - Rêver debout de Lydie Salvayreurn:md5:ada5a6630085df9664f141b6c76f77af2022-03-30T08:30:00+02:002022-03-30T08:30:00+02:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Rêver debout, mar. 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/rever-debout-001.jpg" />
<figcaption>Rêver debout</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – Rêver debout de Lydie Salvayre (2O21)</h3>
<p>EAN : 9782021477139<br />
208 pages<br />
Éditions seuil</p>
<p>Faisant fi des siècles qui ont passé Lydie Salvayre interpelle Miguel Cervantès sous forme de lettres et demande des comptes au sujet de son hidalgo, Don Quichotte, qu’il a fortement malmené et par la même occasion elle rend hommage à Don Quichote de la Mancha et Sancho Pensa. Avec sa perspicacité Lydie nous renvoie à nos propres interrogations. À travers ce couple improbable, l’hidalgo, ce personnage idéaliste, fantasque qui décide de mettre ses lectures de chevalerie en pratique pour défendre les opprimés et Sancho, plus terre à terre, matérialiste… N'y-a-t-il pas l’écho de nos propres contradictions, une sorte de bipolarité bien ancrée au plus profond de chacun d’entre nous ?</p> <h3>Quatre siècles nous sépare, cela a-t-il tant changé ?</h3>
<p>Ce Roman agréable à lire est pourtant profond, déraisonnable et désinvolte, bref, puissant et beau ! Lydie met en miroir cette Espagne inquisitrice, archaïque des rois Philippe et notre société actuelle plus moderne, plus soi-disant démocratique et pourtant pas moins injuste, pas moins médiocre, pas moins violente, pas plus libre ! C’est avec beaucoup d’intelligence que la narratrice fait ce parallèle.<br />
La censure ou l’auto-censure a-t-elle changé ? N’y a-t-il pas comme une continuité à travers les siècles passés ?<br />
«<em> Consolez-vous, Monsieur, la même intolérance sévit à notre époque : il est mal vu de plaisanter sur un certain nombre de sujets ; et l’on risque de ruiner sa carrière et parfois même sa vie si l’on pousse un peu loin l’esprit de raillerie.</em> »</p>
<p>Une fois la colère et les réprimandes de Lydie Salvayre passées sur Cervantès elle lui livre son admiration et un véritable hommage pour la grâce et la force de son œuvre.</p>
<p>Un livre drôle, l’on rit beaucoup et sérieux à la fois, un livre qui donne à réfléchir sur notre présent. Un livre qui vous donne envie de lire ou relire « Don Quichotte de Manche » écrit par Miguel Cervantès. Livres que j’ai adorés !</p>
<p>Je vous mets plus bas deux extraits… Mais lesquels devais-je choisir ? L’on met généralement des extraits comme "apéritif" or ce roman se lit goulûment comme une gourmandise, c’est un tout et les extraits vous laisseront sur votre faim.</p>
<blockquote>
<p>"Il apparaît clairement, à la lecture de cet épisode, que non seulement le Quichotte ne se réclame jamais des autorités en place pour légitimer ses actions, mais qu’il peut les pourfendre sans le moindre état d’âme s’il les estime injustes, malvenues ou horriblement barbares. C’est ce que j’exprime, peut-être de façon réductrice, en le déclarant anarchiste.<br />
N’ayant, en tout cas, rien à perdre, aucune position à préserver coûte que coûte, aucun abri réconfortant pour y croupir en paix.<br />
Vivant de peu.<br />
Soucieux des autres.<br />
Engageant une lutte sans merci contre les salauds de tout poil."</p>
</blockquote>
<p> </p>
<blockquote>
<p>"Cette plume incisive, cette veine mordante qui s’exprime chez vous par éclairs, m’enchante au plus haut point, cher Monsieur, tout autant que m’enchante votre très stupéfiant féminisme.<br />
Vous avez en effet créé dans votre roman "Don Quichotte de la Manche" la figure la plus féministe qui se puisse concevoir, sous les traits de Marcelle, une jeune femme très fière, très belle, très déterminée et qui a décidé de rester, dans l’Espagne ultramisogyne des rois Philippe, maîtresse de son destin.<br />
Une exception.<br />
J’ai presque envie de dire : un miracle."</p>
</blockquote>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/03/28/Litt%C3%A9rature-R%C3%AAver-debout-de-Lydie-Salvayre">Littérature – Rêver debout de Lydie Salvayre</a> est apparu en premier chez <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature – Jean-Henri Fabreurn:md5:645a222425b39e8a80b005db2121e0042022-03-16T08:30:00+01:002022-03-16T08:42:04+01:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Jean-Henri Fabre, mar. 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/Jean-henri_fabre-01.jpg" />
<figcaption>Jean-Henri Fabre</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – Jean-Henri Fabre</h3>
<p>Jean-Henri Fabre est non seulement un grand entomologiste, herboriste, botaniste, mais aussi un magnifique «vulgarisateur», au meilleur sens du terme. Avec lui, l’homme ne s’efface pas devant le scientifique, il est toujours présent. Il nous entraîne, tout au long des 10 volumes de ses souvenirs entomologiques, dans la passionnante découverte du monde inconnu des insectes.</p>
<p>Vous pouvez trouver les Ebooks facilement sur internet, ils sont tombés dans le domaine public.</p>
<p><strong>N’allez pas croire que je vais vous faire ici le résumé de ses 10 volumes.</strong></p>
<p><em>Sima, tu les as tous lu ?<br />
Non j’en ai lu que deux et c’est volumineux, mais à la portée de tous et j’ai adoré.</em></p>
<p>Le but ici est plutôt de vous parler de la particularité et l’intérêt qu’ont ses écrits, bref mon ressenti.</p> <h3>Qui est Jean-Henri Fabre ?</h3>
<blockquote>
<p>« Un grand savant qui pense en philosophe, voit en artiste, sent et s'exprime en poète »</p>
</blockquote>
<p>C’était avant tout un Naturaliste (il ne souhaitait pas qu’on l’affublât du nom d’entomologiste). Pour mieux le découvrir, je vous invite lors de vos voyages de passer par Sérignan-du-Comtat et visiter le Harmas de Jean-Henri Fabre qui dépend depuis 1922 du MNHN (Muséum National d’Histoire Naturelle). On y trouve une flore diversifiée de type plutôt méditerranéenne, des arbres également méditerranéens mais d’autres exotiques (exotique ici est l’antonyme d’indigène) et c’est dans ce jardin en friche, "<em>Harmas</em>" en provençal, qu'il y observait la faune et la flore, leurs développements, leurs inter-actions. Il herborisa aussi beaucoup sur les flancs du mont Ventoux, étudiait l’évolution des espèces et collectionnait tout ce qui avait un rapport à la nature et son évolution, par exemple des fossiles aussi…</p>
<p>Pour plus de détails je vous invite à la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Henri_Fabre" hreflang="fr" target="_blank" title="Fabre sur wikipédia">lecture sur Wikipédia</a>.</p>
<h3>Mon ressenti à la lecture.</h3>
<p>Dans ma deuxième phase professionnelle j’ai dû lire des revues scientifiques et techniques, plutôt sur la botanique, parfois d’entomologie et ce ne sont pas le genre de lecture que l’on met sur notre table de chevet. Le texte va à l’essentiel sans forme de style, sans parler des livres plutôt techniques où le texte est réduit au minimum (clés d’identifications).</p>
<blockquote>
<p>Exemple : j’aime lors de mes balades apporter "Nouvelle Flore : pour la détermination facile des plantes de la région parisienne" de Gaston Bonnier et Georges De Layens. Je vous dis tout de suite que si vous n’avez pas la connaissance d’un certain vocabulaire ça ne vous sera pas facile (contrairement à ce qui est dit) d’identifier des plantes et ça m’étonnerait qu’il se trouve sur votre table de chevet.</p>
</blockquote>
<p>Par contre vous pouvez avoir sur votre chevet quelques volumes de "<strong>Souvenirs entomologiques</strong>". Écrit comme une œuvre littéraire il met sa méthode scientifique à la portée de tous, ses réflexions philosophiques, des souvenirs d’enfance… Vous ne verrez plus le monde des insectes comme avant, lors de vos promenades dans la nature vous observerez les brins d’herbes, les fleurs, et des biotopes sous vos pas ou dans vos jardinières sans vous en rendre compte.</p>
<p><strong>Bref, Jean-Henri Fabre nous apprend que l’on peut s’ouvrir au monde et fonder un système de pensée en regardant la nature qui nous entoure.</strong></p>
<h3>Extrait :</h3>
<p><strong>Chapitre 6</strong><br />
LE SPHEX À AILES JAUNES</p>
<p>Sous leur robuste armure, impénétrable au dard, les insectes coléoptères n’offrent au ravisseur porte-aiguillon qu’un seul point vulnérable. Ce défaut de la cuirasse est connu du meurtrier, qui plonge là son stylet empoisonné et atteint du même coup les trois centres moteurs, en choisissant les groupes Charançons et Buprestes, dont l’appareil nerveux possède un degré suffisant de centralisation. Mais que doit-il arriver lorsque la proie est un insecte non cuirassé, à peau molle, que l’hyménoptère peut poignarder ici ou là indifféremment, au hasard de la lutte, en un point quelconque du corps ? Y a-t-il encore un choix dans les coups portés ? Pareil à l’assassin qui frappe au cœur pour abréger les résistances compromettantes de sa victime, le ravisseur suit-il la tactique des Cerceris et blesse-t-il de préférence les ganglions moteurs ? Si cela est, que doit-il arriver lorsque ces ganglions sont distants entre eux, et agissent avec assez d’indépendance pour que la paralysie de l’un n’entraîne pas la paralysie des autres ? À ces questions va répondre l’histoire d’un chasseur de Grillons, le Sphex à ailes jaunes (Sphex flavipennis).<br />
C’est vers la fin du mois de juillet que le Sphex à ailes jaunes déchire le cocon qui l’a protégé jusqu’ici et s’envole de son berceau souterrain. Pendant tout le mois d’août, on le voit communément voltiger, à la recherche de quelque gouttelette mielleuse, autour des têtes épineuses du chardon-roland, la plus commune des plantes robustes qui bravent impunément les feux caniculaires de ce mois.</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/03/15/Litt%C3%A9rature-%E2%80%93-Jean-Henri-Fabre">Littérature – Jean-Henri Fabre</a> est apparu en premier chez <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" target="_blank">Sima78</a>.</p>Littérature – Aulus de Zoé Cossonurn:md5:005c6e4882083f96eaec248a8e4f6f0e2022-03-02T08:30:00+01:002022-03-02T08:30:00+01:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Aulus-les-Bains, fév. 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/Aulus.jpg" />
<figcaption>Aulus</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – Aulus de Zoé Cosson (10/2021).</h3>
<p>EAN : 9782072958397<br />
112 pages<br />
Èditions Arbalette Grasset</p>
<p> </p>
<p>Après la lecture de ce livre vous ne verrez plus les petits villages de montagne comme avant. Un livre qui inspire à l'observation, à l'exploration.</p>
<p><strong>Connaissez-vous Aulus (Aulus-les-bains) ?</strong> Ce lieu qui eût sa période de gloire, Zoé Cosson, dans ce premier roman nous fait découvrir tel qu’il est actuellement. Dès les premières lignes, le ton est donné dans la préface :</p>
<blockquote>
<p>(…) On ne passe pas à Aulus, on s’y rend.<br />
Mon père a acheté là-bas un ancien hôtel aux chambres vides, en train de dépérir au milieu des montagnes. (…)<br />
On ne peut pas saisir Aulus d’un seul regard, on le découvre dans l’effort de la marche, à l’échelle du corps, par bribes, et il faut ensuite recoller mentalement ces morceaux pour s’en fabriquer une image.Ce livre est le portrait rapiécé de ce lieu sans contour, un espace fait de calques, une sorte de cartographie qui n’élucide rien. (…)</p>
</blockquote> <p>Zoé ne nous délivre pas un récit, un conte… Non, elle nous balade ! Nous promène à la découverte des maisons, des commerces, du village (son histoire aussi), nous y croisons des habitants, y découvrons des paysages, son ambiance, son climat, le milieu de la montagne Pyrénéenne (<em>J’apprends le jour qui ne décline pas mais tombe d’un coup comme un rideau de théâtre.. </em>).</p>
<p>Dans ce roman y transparaît l’apaisement et la sérénité. Que du bonheur !</p>
<p>Extrait du quatrième de couverture : <em>(…) Depuis son enfance, la narratrice y vient chaque année. Elle réside dans l’hôtel désaffecté que son père a acheté un jour aux enchères, point de départ de ses randonnées. (…).</em></p>
<p>En fin de lecture, l’on a qu’une envie, partir en randonnée découvrir ce petit coin d’Ariège.</p>
<p>Le billet <a class="ref-post" href="https://sima78.chispa.fr/index.php?post/2022/02/28/Litt%C3%A9rature-%E2%80%93-Aulus-de-Zo%C3%A9-Cosson">Littérature – Aulus de Zoé Cosson</a> est apparu en premier chez <a href="https://sima78.chispa.fr/index.php?" hreflang="fr" target="_blank" title="Sima78">Sima78</a>.</p>Littérature – L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafonurn:md5:252027b6dc68acf0db25609e720d6a0f2022-02-09T09:30:00+01:002022-02-09T10:11:27+01:00sima saLittératureA lireLecturesLivres<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="l'Ombre du vent, fév. 2022" class="media" src="https://sima78.chispa.fr/public/litterature/Ombre_du_vent.jpg" />
<figcaption>Ph. de F. Catala-Roca</figcaption>
</figure>
<h3>Littérature – L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon (03/2004)</h3>
<p>ISBN : 2 246 63161 0<br />
37-7089-8<br />
525 pages<br />
Editions Grasset</p>
<p><strong>On peut le dire, j’ai commencé l’année 2022 par un gros coup coeur littéraire !</strong></p>
<p><em>Il s’agit là de la première édition française (2004), il a été réédité en 2016 avec moins de pages, je pense donc avec une écriture plus fine, je n’imagine pas que l’on puisse enlever une phrase, un mot de cette oeuvre. Il a été également réédité en version poche.</em></p>
<p>On me l’a offert début décembre et quel magnifique cadeau ! J’avais des lectures à terminer mais dès que je l’ai ouvert début janvier et commencer à lire, je ne pouvais plus le lâcher.</p> <p><strong>Dès les premières pages on est embarqué. Pourtant le sujet n’est pas léger, loin s’en faut.</strong></p>
<p><strong>L’histoire</strong> s’inscrit dans la fin de la 2ᵉ guerre mondiale entre Paris et principalement Barcelone.<br />
Daniel Sempere à peine âgé de 10 ans vient de perdre sa mère. Son père, libraire, l’emmène au "Cimetière des livres oubliés" un lieu secret pour y choisir un livre qu’il devra conserver toute sa vie. Daniel en ressort avec un livre choisi au hasard, « L’ombre du vent » écrit par un certain auteur méconnu Julián Carax. Passionné par ce livre qu’il lit en une nuit le marquera à vie. Il décide donc d'en apprendre plus sur cet écrivain inconnu, il apprendra qu’il est originaire de Barcelone, qu’il est allé à Paris où il a écrit ses romans, l’Ombre de vent étant le dernier, qu’il est mort lors d’un duel, mais peut-être pas, serait revenu à Barcelone où il fût reconnu mort. Est-il mort (Paris, Barcelone?), disparu… Ce livre d’un auteur méconnu semble intéresser beaucoup de personnes, il y a même un être mystérieux qui s’acharne à acheter ou voler toutes les œuvres de Julián Carax pour les brûler, s’agit-il d’autodafés ? Daniel que l’on suit de ses 10 ans jusqu’à l’âge adulte se lance dans une quête aussi passionnante que dangereuse… Et cette quête devient la nôtre !</p>
<p><strong>Des personnages attachants</strong> : Daniel le narrateur ; Beatriz, son amour, jeune femme à la fois fragile et décidée ; le père de Daniel effacé et mélancolique qui adore son fils ; Fermín, ancien SDF désormais employé de la librairie et personnage haut en couleurs ; la mystérieuse Nuria Montfort dont son récit sur plusieurs pages m’a particulièrement touché ; celui qui ne connaît que la haine, le cruel Fumero ; Julián Carax, l’ombre de ce roman, si charismatique que l’on a envie de lire ses autres livres fictifs… et d’autres personnages tous plus ou moins cabossés par la vie.</p>
<p><strong>Ce roman est merveilleusement bien écrit !</strong> Dirigé par mains de maître d’un dosage bien proportionné de ce que doit fournir un roman et on se laisse porter par la mélodie des mots, cela jusqu’à la fin où tout se clôt (ce qui est rare, bien savoir terminer un excellent roman).<br />
Une écriture qui à beaucoup de souffle !<br />
En plus d’être prenant et émouvant, il est aussi parfois très drôle, avec des répliques hilarantes.</p>
<p><strong>Bref ! Un livre fabuleux dont l’intrigue est captivante de bout en bout.</strong></p>
<blockquote>
<p>Suite à ce livre, deux autres ont suivi « Le jeu de l’ange » et « Le prisonnier du ciel » ce qui en fait une trilogie. Ayant trouvé ce premier livre captivant de la première à la dernière phrase j’ai du mal à imaginer ce que l’on peut y apporter de plus. Ces deux autres livres sont-ils d’une commande de l’éditeur liée au succès du premier livre ? Toujours est-il que je n’ai pas, pour l’instant, la curiosité de lire les autres, je souhaite vraiment rester sur cette excellente impression.</p>
</blockquote>
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<figcaption>Premier sang A. Nothomb</figcaption>
</figure>
<h3>Premier sang – d'Amélie Nothomb (08/2021)</h3>
<p>EAN : 9782226465382<br />
180 pages<br />
Éditeur : Albin Michel</p>
<p>Dans ce roman, Amélie Nothomb nous fait la biographie de son père, du moins d’une partie de la vie de son père récemment décédé.</p>
<p>Cela commence par le traditionnel "flash back" où nous le découvrons à l’âge de 6 ans, orphelin de père sans pour autant susciter l’intérêt de sa mère, choyé par ses grands-parents maternels, son grand-père décide pour l’endurcir de l’envoyer durant les congés d’été dans la tribu des Nothomb.</p> <p>Et c’est bien d’une étrange tribu dont il s’agit son grand-père paternel, imbu de sa personne et persuadé d’être un grand poète laisse les enfants abandonnés à leurs sorts ; mal nourris, les laissant quasiment mourir de faim, mal vêtu, mal chauffé. Ses cousins et cousines se comportent comme de vrais sauvages et pillent ses bagages dès son arrivée. Patrick, malgré ces conditions infernales et mal adapté à ce mode vie va pourtant finir par l’aimer et demander à y retourner aux prochaines vacances de Noël où il aura pour cadeau les œuvres de Rimbaud malgré son jeune âge.</p>
<p>Quelques étapes sont vite balayées, celle où il est jeune adulte et présente son épouse aux Nothomb, puis jeune papa et enfin quand il est envoyé Congo comme tout jeune diplomate. Amélie nous emmène dans la partie tragique du récit.</p>
<p>À peine arrivé et nommé consul à Stanleyville (actuel Kisangani), en pleine période de rébellion il est pris en otage. La ville est transformée en camp de rebelles dirigés par l’auto-proclamé Président Gbenye, ville où toute la population est prise en otage.</p>
<p>Patrick, par ses compétences d’ouverture à la discussion, par des jeux de palabres parvient à sauver sa vie et quelques exécutions. Lui que son handicap interdit toute vue du sang qui le fait s’évanouir, il sera parfois le témoin impuissant d’exécutions. Il sera lui-même finalement conduit pour son exécution, il sera épargné in extremis par Gbenve juste avant l’intervention des parachutistes belges le 24 novembre 1964.</p>
<p>Dans cette courte biographie on y retrouve tout le style d’Amélie Nothomb, le parfait équilibre entre le tragique les pointes d’humour et la touche de légèreté.</p>